VIH/VHC : le regroupement de tests au service des urgences ne réduit pas l’acceptation
- Cowan E & al.
- West J Emerg Med
- Univadis
- Medical News
À retenir
- Proposer des tests combinés de dépistage du VHC/VIH au service des urgences ne réduit pas l’acceptation du test VIH.
- Cette association pourrait permettre de relier les patients aux soins.
Pourquoi est-ce important ?
- On estime qu’une personne sur quatre porteuse d’une infection à VIH est aussi infectée par le VHC.
- Cette étude montre la possibilité de regrouper les tests chez les patients à risque élevé dans un service des urgences urbain à volume élevé et d’intégrer les tests et les conseils pour ces deux infections.
Principaux résultats
- L’acceptation du test VIH ne différait pas avec regroupement (91,8 %) et sans regroupement (VIH seulement ; 90,6 %) (P=0,642).
- Aucune différence n’a été observée en fonction des facteurs démographiques.
- La plupart des patients ayant refusé le test ont indiqué ne pas être à risque.
- La plupart des patients avaient au moins 1 facteur de risque de VHC (le plus souvent un tatouage).
- Aucun n’a obtenu de résultat positif au test VIH ; 1 (0,5 %) a obtenu un résultat positif pour le VHC.
Protocole de l’étude
- Essai contrôlé et randomisé à 2 bras ; échantillon de commodité, 478 adultes traités dans un service des urgences du Bronx/New York City, décembre 2012-mai 2013.
- Résultat : Acceptation du test VIH.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Ce programme a déjà une acceptation des tests VIH plus élevée que la moyenne.
- Limité aux patients de langue anglaise ou espagnole ; peu de patients d’origine asiatique.
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