VHC : les pays de l’UE/EEE prêts à suivre les progrès réalisés en vue d’atteindre les objectifs de l’OMS/PAE sont peu nombreux

  • Aspinall EJ & al.
  • HIV Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un meilleur suivi des diagnostics de VHC, de l’accès aux soins et de la mortalité associée est nécessaire dans les pays membres de l’Union européenne/Espace économique européen (UE/EEE).

Pourquoi est-ce important ?

  • Le suivi est essentiel pour évaluer les progrès réalisés au niveau national dans les étapes du plan d’action pour l’élimination de l’hépatite de l’OMS pour la Région européenne (OMS/PAE).

Conception de l’étude

  • Deux sondages en ligne distribués à 31 pays membres de l’UE/EEE en 2016 ; le premier évaluait les politiques et les données relatives aux tests et le deuxième, les données sur la mortalité liée à l’hépatite.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • De tous les pays ayant reçu les sondages, 21 et 22 ont répondu au premier et au deuxième sondage, respectivement.
  • Parmi eux, 17 (81 %) confirment l’existence de recommandations nationales pour le dépistage du VHC, mais seuls 8 (38 %) et 10 (48 %) effectuent un suivi du nombre de tests réalisés et des résultats VHC+, respectivement.
  • Dix (48 %) et 12 (57 %) pays assurent un suivi du nombre de personnes recevant un diagnostic de VHC et des personnes traitées, respectivement.
  • Populations spéciales :
    • Quatre pays (19 %) ont émis des recommandations sur le dépistage du VHC chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
    • Huit pays (38 %) déclarent effectuer un dépistage systématique du VHC/VHB dans les prisons ; 12 (57 %) proposent le dépistage sur la base des facteurs de risque/raisons médicales.
    • Treize pays (62 %) ont des recommandations relatives au dépistage du VHC/VHB pour les usagers de drogues par injection.
  • Six pays (27 %) disposent de données sur la mortalité liée à l’hépatite.

Limites

  • Taux de réponse d’environ 70 % seulement.