Variole du singe : l’autoprélèvement est une option possible pour le diagnostic

Principaux résultats

• 50 patients de sexe masculin ayant un âge médian de 33,5 ans ont été inclus.
• Tous les patients présentaient une variole du singe confirmée par test PCR dans au moins un des échantillons prélevés. Parmi les échantillons prélevés à l’inclusion, 100 % (n = 49/49) des écouvillons de lésions cutanées étaient positifs, 68 % (n = 26/38) des écouvillons oropharyngés étaient positifs et 82 % des écouvillons rectaux (n = 9/11) étaient positifs.
• Sur les échantillons appariés prélevés par les médecins et les patients (49 pour les lésions cutanées, 38 pour les écouvillons oropharyngés et 10 pour les écouvillons rectaux), la plus grande concordance globale a été observée pour les lésions cutanées (98 % ; n = 48/49), suivies par les écouvillons rectaux (80 % ; n = 8/10) et les écouvillons oropharyngés (60,5 % ; n = 23/38).
• Aucune différence significative n’a été observée au niveau des valeurs seuils des cycles (qui reflètent les charges virales) entre les échantillons prélevés par les médecins et les échantillons prélevés par les patients, quel que soit le site.

Méthodologie

• Une étude prospective a évalué la précision diagnostique de l’autoprélèvement pour le virus de la variole du singe chez des adultes espagnols présentant une suspicion d’infection. 
• Financement : Campagne de financement participatif JoEmCorono.

Limites

• L’échantillon était de petite taille.
• Il n’est pas possible de déterminer si la courte période entre les échantillons prélevés par les médecins et ceux prélevés par les patients a permis de refléter de véritables changements dans les charges virales.