À retenir
- L’origine ethnique, mais pas le sexe, a été associée de manière significative à de plus fortes réponses immunitaires cellulaires et humorales vis-à-vis de la vaccination contre la rougeole.
- Les Afro-Américains ont mieux répondu au vaccin que les Caucasiens.
Conception de l’étude
- Le vaccin contre la rougeole a été administré à 2 872 enfants d’origines ethniques diverses, à des adolescents plus âgés et à de jeunes adultes au sein de trois cohortes basées sur la population : la cohorte de Rochester (n = 1 062), la cohorte de San Diego (n = 1 071) et une cohorte américaine (n = 1 058).
- L’immunité humorale a été analysée par un titrage des anticorps neutralisant la rougeole et l’immunité cellulaire a été mesurée par test ELISPOT utilisant l’interféron lambda.
- Financement : étude financée par les NIH.
Principaux résultats
- Les participants afro-américains présentaient une immunité humorale (P = 1,4 x 10-11) et une immunité cellulaire plus élevées (p = 0,0013) que les participants caucasiens.
- Aucune différence selon le sexe n’a été constatée concernant l’immunité humorale (p = 0,89) ou l’immunité cellulaire (p = 0,623).
Limites
- Le sexe masculin était surreprésenté (72 % des sujets).
Pourquoi est-ce important ?
- Les résultats de l’étude pourraient s’avérer utiles pour expliquer les échecs de la vaccination et concevoir de meilleurs vaccins.
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