Une étude évalue l’olaparib dans le cadre du cancer du sein précoce avec mutation de BRCA1/2

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À retenir

  • Les données de survie à quatre ans de l’essai OlympiA sur l’olaparib révèlent que celui-ci est supérieur au placebo dans le cadre du cancer du sein précoce à risque élevé à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain négatif, chez les femmes présentant des variants pathogènes ou probablement pathogènes des gènes germinaux BRCA1 ou BRCA2 (vpgBRCA1/2).

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de la deuxième analyse intermédiaire prédéfinie des bénéfices de l’olaparib dans le cadre du cancer du sein précoce à risque élevé.

Méthodologie

  • L’essai randomisé et contrôlé contre placebo a été mené en double aveugle auprès de 1 836 patientes recevant de l’olaparib ou un placebo après une chimiothérapie (néo)adjuvante, une intervention chirurgicale et une radiothérapie, si cela était indiqué.
  • Une endocrinothérapie a été administrée en même temps que l’olaparib ou le placebo en cas de récepteurs hormonaux positifs.
  • Critère d’évaluation principal : la survie globale (SG), avec un seuil de significativité statistique fixé à P < 0,015.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; AstraZeneca ; MSD.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 3,5 ans.
  • Le groupe olaparib a présenté une amélioration de la SG, comparativement au groupe placebo (rapport de risque [RR] : 0,68 ; P = 0,009).
  • Le taux de SG à 4 ans était de 89,8 % dans le groupe olaparib, contre 86,4 % dans le groupe placebo (différence : 3,4 % ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : -0,1 % à 6,8 %).
  • Le taux de survie sans maladie invasive (SSMI) à 4 ans était de 82,7 % contre 75,4 %, respectivement (différence : 7,3 % ; IC à 95 % : 3,0–11,5 %).
  • Le taux de survie sans maladie à distance (SSMD) à 4 ans était de 86,5 % contre 79,1 %, respectivement (différence : 7,4 % ; IC à 95 % : 3,6–11,3 %).
  • L’analyse des sous-groupes pour la SG, la SSMI et la SSMD a mis en évidence un bénéfice associé à l’olaparib indépendamment des vpgBRCA1/2, du statut des récepteurs hormonaux, de l’administration antérieure de platine et du type de chimiothérapie (chimiothérapie adjuvante contre chimiothérapie néoadjuvante).
  • Les événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 survenus chez plus de 1 % des patientes n’ont été rapportés que dans le groupe olaparib : anémie (8,7 %), neutropénie (4,9 %), leucopénie (3,0 %), fatigue (1,8 %) et lymphopénie (1,3 %).

Limites

  • Aucune limite n’a été rapportée par les auteurs.