Une stratégie de vaccination contre les VPH sans distinction de sexe pourrait améliorer le taux de vaccination chez les jeunes HSH

  • Chow EPF & al.
  • Lancet Infect Dis

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une stratégie de vaccination sans distinction de sexe semble réduire les infections par les virus du papillome humain (VPH), y compris les infections anales par VPH16, chez les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH).

Pourquoi est-ce important ?

  • Éditorial : cette approche « pourrait accroître l’immunité directe pour les hommes et l’immunité de groupe pour les femmes non vaccinées ». 

Principaux résultats

  • 400 HSH (200 dans la cohorte prévaccination et 200 dans la cohorte postvaccination).
  • Âge compris entre 16 et 20 ans.
  • Prévalence de tout génotype du VPH anal évitable par un vaccin quadrivalent : 
    • 28 % dans la cohorte prévaccination ;
    • 7 % dans la cohorte postvaccination. 
    • Rapport de prévalence corrigé (RPc) : 0,24 (IC à 95 % : 0,14–0,42).
  • Prévalence attribuable aux baisses du VPH6 :
    • 15 % dans la cohorte prévaccination ;
    • 2 % dans la cohorte postvaccination.
    • RPc : 0,13 (IC à 95 % : 0,05–0,37).
  • Prévalence du VPH11 :
    • 10 % dans la cohorte prévaccination ;
    • 2 % dans la cohorte postvaccination.
    • RPc : 0,13 (IC à 95 % : 0,04–0,45).
  • Prévalence du VPH16 :
    • 9 % dans la cohorte prévaccination ;
    • 3 % dans la cohorte postvaccination.
    • RPc : 0,30 (IC à 95 % : 0,12–0,73).
  • Prévalence du VPH18 :
    • 3 % dans la cohorte prévaccination ;
    • 3 % dans la cohorte postvaccination.
    • RPc : 0,55 (IC à 95 % : 0,14–2,21).
  • Après une comparaison des cohortes prévaccination et postvaccination, un effet du vaccin (RPc ; IC à 95 %) a été constaté pour :
    • les infections anales : 0,09 (0,03–0,25) ;
    • les infections péniennes : 0,18 (0,05–0,59).
  • Aucun effet n’a été observé pour les infections buccales : 0,17 (0,03–1,08).

Méthodologie

  • Une étude transversale répétée en Australie a comparé la prévalence des infections anales, péniennes et buccales par les VPH chez de jeunes HSH avant et après la mise en œuvre d’un programme de vaccination sans distinction de sexe en 2013.
  • Financement : MSD ; ministère de la Santé du gouvernement australien (Australian Government Department of Health).

Limites

  • Le caractère généralisable des résultats est limité.
  • Facteurs de confusion manquants.
  • Il est possible que le prélèvement d’échantillons péniens ait été sous-optimal.