Une semaine d’antibiotiques est aussi efficace que deux semaines pour le traitement des IVU afébriles chez l’homme

Pourquoi est-ce important ?

• Un éditorial note l’efficacité du traitement plus court même chez les patients présentant des comorbidités significatives et la possibilité d’une meilleure observance du traitement, de sorte que les cliniciens peuvent « traiter de façon judicieuse en optant pour la durée de traitement efficace la plus courte ».

Principaux résultats

• 272 participants : 136 dans le groupe du traitement de 7 jours et 136 dans le groupe du traitement de 14 jours.
• L’âge médian était de 69 ans (intervalle interquartile : 62–73).
• 57 % des patients ont reçu de la ciprofloxacine ; 43 % du triméthoprime/sulfaméthoxazole.
• Globalement, la résolution des symptômes a été constatée chez 93,1 % des patients du groupe du traitement de 7 jours, contre 90,2 % des patients du groupe de traitement de 14 jours.
  • Différence : 2,9 points de pourcentage (IC unilatéral à 97,5 % : -5,2 à ∞).
• Une récidive de symptôme a été rapportée par 9,9 % des patients du groupe du traitement de 7 jours, contre 12,9 % des patients du groupe de traitement de 14 jours.
  • Différence : -3,0 points de pourcentage (IC bilatéral à 95 % : -10,8 à 6,2 ; P = 0,70).
• EI : 20,6 % avec le traitement de 7 jours, contre 24,3 % avec le traitement de 14 jours.
• L’analyse post hoc avec un modèle ayant inclus la durée du traitement et le type de traitement antibiotique n’a montré aucun effet significatif du traitement médicamenteux (P = 0,054).

Méthodologie

• Une étude américaine de non-infériorité randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a comparé un traitement antibiotique de 7 jours associé à un traitement par placebo de 7 jours, par rapport à un traitement antibiotique de 14 jours.
• Financement : Programme « Merit Review Award » du département des Anciens combattants aux États-Unis.

Limites

• Le caractère généralisable des résultats est limité.
• Seuls deux antibiotiques ont été comparés.
• La puissance statistique de l’étude est réduite en raison du sous-recrutement.
• La marge de non-infériorité ne se base pas sur des données probantes.
• Un déséquilibre est présent concernant les participants ne prenant pas de médicaments.