Une méta-analyse appuie le dépistage de la déficience du système MMR dans le cadre du cancer colorectal

  • Deng Z & et al.
  • Clin Genet

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une méta-analyse révèle un avantage en termes de survie pour les patients atteints d’un cancer colorectal de stade II–III avec une déficience du système de réparation des mésappariements (Mismatch Repair, MMR) de l’ADN, comparativement à ceux atteints d’une maladie avec un système MMR compétent.
  • La chimiothérapie à base de fluoropyrimidine améliore la survie chez les patients avec un système MMR compétent, mais pas chez ceux atteints d’une maladie avec une déficience du système MMR.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats confirment que le statut du système MMR est un marqueur pronostique/prédictif dans le cadre du cancer colorectal de stade II–III et appuient le dépistage de la déficience du système MMR chez les patients.

Protocole de l’étude

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 51 études incluant 28 331 patients atteints d’un cancer colorectal de stade II–III.
  • Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine.

Principaux résultats

  • 16,4 % des patients présentaient une déficience du système MMR.
  • Un statut avec déficience du système MMR était associé à une SG (rapport de risque [RR] combiné : 0,74 ; IC à 95 % : 0,68–0,82 ; P < 0,001) et à une survie sans maladie (SSM ; RR combiné : 0,67 ; IC à 95 % : 0,59–0,75 ; P <0,001) significativement plus longues, par rapport à un système MMR compétent.
  • Les patients présentant une déficience du système MMR qui ont fait l’objet d’une chimiothérapie ont rapporté une SG similaire (RR : 0,66 ; IC à 95 % : 0,41–1,07 ; P = 0,09).
  • Les patients présentant une déficience du système MMR qui ont fait l’objet d’une chimiothérapie ont présenté une amélioration de la SSM (RR : 0,69 ; IC à 95 % : 0,49–0,97 ; P = 0,04). Après l’exclusion d’une étude utilisant une chimiothérapie à base d’oxalipatine, aucun bénéfice de SG n’était observé (RR : 0,83 ; IC à 95 % : 0,60–1,15 ; P = 0,27).
  • Chez les patients présentant un système MMR compétent, une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine était associée à une amélioration significative de la SG (RR groupé : 0,55 ; IC à 95 % : 0,43–0,71 ; P < 0,001) et de la SSM (RR groupé : 0,60 ; IC à 95 % : 0,50–0,73 ; P < 0,001).

Limites

  • Hétérogénéité entre les études.