Une meilleure alimentation permettrait d’éviter un nombre considérable de décès prématurés

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Une nouvelle étude a souligné l’intérêt potentiel de suivre un régime alimentaire équilibré pour éviter les décès prématurés. 

Pour les besoins de l’étude, des chercheurs ont évalué les données de l’étude sur la charge mondiale de morbidité (GBD), qui ont été recueillies entre 1990 et 2016. Ils ont analysé la prévalence des maladies cardiovasculaires (MCV) dans 51 pays de la Région européenne de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), laquelle comprend les États membres de l’UE ainsi que différents États du Moyen-Orient et d’Asie centrale. Sur la base de la consommation alimentaire et d’autres facteurs de risque dans ces pays respectifs, les chercheurs ont calculé la proportion de décès attribuables à un régime alimentaire déséquilibré. 

Ils ont découvert que les risques alimentaires étaient associés à 2,1 millions de décès d’origine cardiovasculaire dans la Région européenne de l’OMS, ce qui représente 22,4 % de l’ensemble des décès et 49,2 % des décès causés par une MCV. Des différences significatives ont été constatées entre les pays, la proportion de décès par MCV en lien avec l’alimentation sur la mortalité totale ayant varié entre 38,2 % en Ukraine et 9,8 % en Israël. Il a été suggéré que des régimes alimentaires optimisés auraient pu permettre d’éviter environ 22 % des décès cardiovasculaires prématurés. 

Présentant les résultats dans la revue European Journal of Epidemiology, les auteurs ont suggéré que suivre un régime équilibré pourrait être un « levier potentiel essentiel pour éviter les décès prématurés ».