Une grossesse après une chirurgie du cancer du sein n’est pas associée à un pronostic moins favorable

  • Li Y & al.
  • Cancer Manag Res

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les femmes jeunes (de 35 ans ou moins) qui débutent une grossesse après une chirurgie du cancer du sein ne présentent pas une survie moins favorable que celles qui ne débutent pas de grossesse.
  • Cependant, un sous-groupe de patientes enceintes ayant reçu une endocrinothérapie (ET) plus courte (de 30 mois ou moins) a obtenu une survie sans maladie (SSM) moins favorable que celles ayant reçu une ET plus longue (de plus de 30 mois), dans le cadre de cette étude de cohorte.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette étude vise à répondre à une question importante sur le plan clinique : la grossesse affecte-t-elle négativement la survie après une chirurgie du cancer du sein ?
  • Elle pose également la question de savoir combien de temps interrompre l’ET pendant la grossesse.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte rétrospective a été menée auprès de 332 patientes jeunes atteintes d’un cancer du sein (68 patientes enceintes, contre 264 participantes témoins appariées selon la taille de la tumeur, le statut des ganglions lymphatiques, le sous-type moléculaire et l’année du diagnostic) entre 2006 et 2014.
  • Critère d’évaluation principal : la SSM et la survie globale (SG).
  • Financement : Projet scientifique et technologique majeur spécial de Tianjin pour la prévention et le contrôle des maladies majeures, Chine.

Principaux résultats

  • Aucune différence n’a été observée, comparativement aux participantes témoins, au niveau de la SSM (P = 0,657) ou de la SG (P = 0,250) chez les patientes atteintes d’une maladie à récepteurs hormonaux positifs, ni au niveau de la SSM (P = 0,058) et de la SG (P = 0,152) chez l’ensemble des patientes.
  • Analyse des sous-groupes :
    • Les patientes qui ont débuté une grossesse dans les cinq ans suivant l’intervention chirurgicale ont obtenu une meilleure SSM (P = 0,042) que les participantes témoins appariées.
    • Les patientes enceintes dont l’ET a duré 30 mois ou moins ont obtenu une SSM moins favorable (P = 0,01) que celles dont l’ET a duré plus de 30 mois.

Limites

  • Le nombre de grossesses était faible.
  • La méthodologie était observationnelle et rétrospective.