Une faible force musculaire a été identifiée comme un facteur de risque précoce de SLA

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Les résultats d’une nouvelle étude apportent de nouvelles données probantes épidémiologiques d’une association prospective entre le risque de sclérose latérale amyotrophique (SLA) et une faible force musculaire globale ainsi que la fraction volumique érythrocytaire chez les jeunes hommes.

Les chercheurs ont examiné des données relatives à l’enrôlement militaire en Suède portant sur plus de 1,8 million d’hommes au cours de la période 1968–2005, la majorité d’entre eux ayant 18 ans au moment de l’enrôlement. Les nouveaux cas de SLA (n = 526) durant la période de suivi allant jusqu’à 46 ans ont été identifiés dans le registre hospitalier national et le registre suédois sur les causes de décès. 

Les auteurs ont découvert qu’une faible force musculaire, un IMC bas et une fraction volumique érythrocytaire plus faible chez les jeunes hommes étaient associés à un risque accru de SLA. Aucune association n’a été constatée avec la forme physique, le taux de sédimentation érythrocytaire ou les troubles mentaux non psychotiques.

Écrivant dans la revue Journal of Neurology, les auteurs ont indiqué que l’étude fournit une piste intéressante pour mener d’autres recherches sur la SLA afin de déterminer si une pathogenèse ou une constitution neuromusculaire prémorbide pourrait déjà exister chez les jeunes adultes.

« Il ne faut jamais établir de conclusions hâtives à partir d’une étude menée pour la première fois, car les résultats nécessitent d’être reproduits. Il faut cependant dire que ce que nous avons trouvé est notable », a indiqué le Dr Maria Åberg, l’auteur principal de l’étude.