Une exposition in utero à la caféine, même à des niveaux modérés, augmente le risque de gain pondéral excessif durant l’enfance

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L’exposition in utero à des niveaux modérés ou élevés de caféine est associée à un risque accru de gain pondéral excessif durant l’enfance, selon une recherche publiée dans la revue BMJ Open.

Un total de 50 943 paires mère-nourrisson de l’étude de cohorte norvégienne mère-enfant, recrutées entre 2002 et 2008, ont été incluses dans l’étude prospective. Les informations sur la taille corporelle des enfants ont été consignées à 11 moments différents entre 6 semaines et 8 ans.

Les données ont montré que, par rapport aux enfants dont la mère avait une faible consommation de caféine (moins de 50 mg/jour), ceux dont la mère avait une consommation moyenne (50–199 mg/jour), élevée (au moins 200–299 mg/jour) et très élevée (au moins 300 mg/jour) couraient un risque accru de prendre du poids de manière excessive durant la première enfance.

Les rapports de cotes étaient de 1,15 pour une consommation moyenne de caféine, de 1,3 pour une consommation élevée de caféine et de 1,66 pour une consommation très élevée de caféine. L’exposition in utero à la caféine, quelle qu’en soit la quantité, a été associée à un risque accru de surcharge pondérale à 3 et 5 ans d’âge. L’association n’a perduré à 8 ans d’âge que pour les expositions très élevées.

L’analyse a révélé que toute consommation de caféine était associée à un indice de masse corporelle (IMC) accru, de la première enfance à l’enfance. Les enfants exposés pendant la période prénatale à la caféine à raison d’une consommation supérieure à 200 mg/jour avaient systématiquement un poids plus élevé. L’étude rapporte que les expositions très élevées à la caféine ont été associées à une vitesse de prise de poids plus élevée de la première enfance jusqu’à l’âge de 8 ans.