Une étude suggère certains mécanismes pouvant expliquer les réponses exceptionnelles au traitement anticancéreux

  • Wheeler DA & al.
  • Cancer Cell

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Une petite proportion de patients atteints d’un cancer avancé présentent des réponses exceptionnelles au traitement et obtiennent de meilleurs résultats de survie que d’autres patients atteints de tumeurs cliniquement comparables.
  • Ces observations ont suscité une analyse génomique des biopsies tumorales, ce qui a permis de formuler quelques hypothèses concernant les mécanismes sous-jacents de ces réponses.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats appuient le recours à des tests génétiques dans le cadre des soins cliniques de routine. 

Méthodologie

  • Une analyse génomique a été réalisée à partir de biopsies tumorales obtenues auprès d’une cohorte de 111 patients ayant présenté une réponse exceptionnelle.
  • Financement : Programme de recherche interne de l’Institut national américain du cancer (National Cancer Institute, NCI) ; Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health) ; Centre pour la recherche contre le cancer (Center for Cancer Research) ; Centre de génomique du cancer (Center for Cancer Genomics) du NCI.

Principaux résultats

  • 26 patients (24 %) étaient atteints de tumeurs présentant des caractéristiques moléculaires pouvant potentiellement expliquer les réponses exceptionnelles au traitement.
  • Les hypothèses concernant les mécanismes des réponses exceptionnelles (il est possible que deux mécanismes ou plus soient impliqués) ont été classées dans les catégories suivantes : 
    • réponse aux lésions de l’ADN (n = 15) ; 
    • voie de signalisation intracellulaire (n = 9) ; 
    • facteurs génétiques pronostiques (n = 9) ; et 
    • implication immunologique (n = 16). 
  • 65 % (n = 17) des patients ayant présenté une réponse ont fait l’objet d’une chimiothérapie avec des agents entraînant des lésions de l’ADN, 54 % (n = 14) ont fait l’objet de traitements ciblés, et certains ont reçu les deux.

Limites

  • L’échantillon était de petite taille.