Une étude rassure sur les inhibiteurs du SGLT2 et le risque de fracture chez les adultes plus âgés

  • Zhuo M & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les adultes âgés de 65 ans ou plus qui sont atteints d’un diabète de type 2, l’instauration d’un inhibiteur du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2i) n’a pas été associée à un risque accru de fracture, par rapport à l’instauration d’un inhibiteur de la dipeptidyl peptidase-4 (dipeptidyl peptidase-4 inhibitor, DPP-4i) ou d’un agoniste des récepteurs du glucagon-like peptide-1 (glucagon-like peptide-1 receptor agonist, GLP-1 RA), et ce indépendamment de la fragilité, de l’âge et de l’utilisation d’insuline.

Pourquoi est-ce important ?

  • Un taux de fractures 26 % plus élevé avait été constaté avec la canagliflozine, par rapport au placebo, dans un essai randomisé antérieur.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte populationnelle a été menée auprès de 45 889 nouveaux utilisateurs de SGLT2i sans fracture antérieure, appariés en fonction des scores de propension selon un rapport de 1:1:1 à de nouveaux utilisateurs de DPP-4i et de GLP-1 RA.
  • Le critère d’évaluation principal était un critère composite regroupant la fracture du bassin non traumatique, la fracture de la hanche nécessitant une chirurgie, ou une fracture de l’humérus, du radius ou du cubitus nécessitant une intervention dans les 30 jours.
  • Financement : Hôpital de Brigham et des femmes (Brigham and Women’s Hospital) ; Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • Pour 1 000 personnes-années, des événements de fracture (n = 501) sont survenus chez 4,69, 5,26 et 4,71 nouveaux utilisateurs de SGLT2i, DPP-4i et GLP-1 RA, respectivement, sans différence significative entre les utilisateurs de SGLT2i et de DPP-4i (rapport de risque [RR] : 0,90 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,73–1,11) ou de GLP-1 RA (RR : 1,00 ; IC à 95 % : 0,80–1,25).
  • Les résultats sont restés inchangés après une correction pour prendre en compte le décès en tant que risque concurrent, le changement de la période de grâce, le report de l’exposition de référence ou la limitation de l’analyse aux utilisateurs de canagliflozine, et ce indépendamment de la fragilité, de l’âge et de l’utilisation d’insuline.

Limites

  • Étude observationnelle ; facteurs de confusion résiduels potentiels.
  • La durée de suivi était courte.
  • L’exclusion des patients ayant eu des fractures antérieures peut limiter le caractère généralisable des résultats.