Une étude évalue la survie à cinq ans avec le pembrolizumab dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules

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À retenir

  • L’essai KEYNOTE-042, mené dans 32 pays, révèle que les résultats à 5 ans continuent de plaider en faveur du pembrolizumab en monothérapie, comparativement à la chimiothérapie à base de platine, pour le traitement de première intention du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC).
  • Les taux de survie globale (SG) à 5 ans avec le pembrolizumab étaient compris entre 16,6 % et 21,9 %.
  • Un bénéfice de survie était présent, indépendamment du score de proportion tumorale (SPT) pour le ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed Death Ligand-1, PD-L1).

Pourquoi est-ce important ?

Méthodologie

  • Il s’agit des résultats à 5 ans d’un essai randomisé de phase III, mené en ouvert (n = 1 274), portant sur un traitement de première intention par pembrolizumab (200 mg toutes les 3 semaines pendant 35 cycles) ou par chimiothérapie (carboplatine et paclitaxel, ou pémétrexed) pendant 4 à 6 cycles, avec un traitement d’entretien facultatif par pémétrexed.
  • Les patients étaient atteints d’un CBNPC localement avancé ou métastatique sans altérations des gènes du récepteur du facteur de croissance épidermique/de la kinase du lymphome anaplasique.
  • Les patients ayant terminé 35 cycles de pembrolizumab et présentant une maladie stable ont été autorisés à commencer un deuxième cycle de pembrolizumab après la progression.
  • Critère d’évaluation principal : la SG dans les populations présentant un SPT d’au moins 50 %, d’au moins 20 % et d’au moins 1 % pour PD-L1.
  • Financement : MSD.

Principaux résultats

  • Durée de suivi médiane : 61,1 mois.
  • Le taux de SG à 5 ans avec le pembrolizumab était compris entre 16,6 % et 21,9 %, contre 8,5 % à 10,1 % avec la chimiothérapie.
  • Les résultats de SG avec le pembrolizumab, comparativement à la chimiothérapie, démontrent une plus grande efficacité avec un SPT plus élevé pour PD-L1.
    • Le rapport de risque (RR) a révélé une amélioration de 32 % de la mortalité chez les patients présentant un SPT d’au moins 50 % pour PD-L1 (RR : 0,68 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,57–0,81).
    • Le RR a révélé une amélioration de 25 % de la mortalité chez les patients présentant un SPT d’au moins 20 % pour PD-L1 (RR : 0,75 ; IC à 95 % : 0,64–0,87).
    • Le RR a révélé une amélioration de 21 % de la mortalité chez les patients présentant un SPT d’au moins 1 % pour PD-L1 (RR : 0,79 ; IC à 95 % : 0,70–0,89).
  • Le taux de survie sans progression (SSP) à 5 ans avec le pembrolizumab était compris entre 6,9 % et 9,2 %, contre 1,2 % à 2,1 % avec la chimiothérapie.
    • Le RR a révélé une amélioration non significative de la progression de la maladie chez les patients présentant un SPT d’au moins 50 % pour PD-L1 (RR : 0,86 ; IC à 95 % : 0,72–1,02).
    • Le RR a révélé une amélioration non significative de la progression de la maladie chez les patients présentant un SPT d’au moins 20 % pour PD-L1 (RR : 0,94 ; IC à 95 % : 0,81–1,09).
    • Le RR a révélé une amélioration non significative de la progression de la maladie chez les patients présentant un SPT d’au moins 1 % pour PD-L1 (RR : 1,03 ; IC à 95 % : 0,91–1,16).
  • Le pembrolizumab a démontré un profil de sécurité d’emploi gérable, sans nouvelles toxicités observées.
  • Chez les 102 patients ayant terminé 35 cycles de pembrolizumab, le taux de réponse objective était de 84,3 %.
  • Chez les 33 patients ayant reçu un second traitement par pembrolizumab, le taux de réponse objective était de 15,2 %.

Limites

  • L’étude a été menée en ouvert.