Une étude établit un lien entre l’utilisation d’une PrEP et le risque élevé d’infections sexuellement transmises

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Une nouvelle étude menée à l’échelle mondiale par l’Université Monash (Monash University), en Australie, et financée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a identifié un risque élevé d’infections sexuellement transmises (IST) parmi les utilisateurs d’une prophylaxie préalable à l’exposition (pre-exposure prophylaxis, PrEP) au virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

La revue systématique et la méta-analyse ont examiné la charge des IST chez les utilisateurs d’une PrEP dans 26 pays à revenus faible et intermédiaire, en s’appuyant sur les données de 88 études. Il en ressort que 24 % des personnes commençant une PrEP avaient reçu un diagnostic de chlamydia, de gonorrhée ou de syphilis avant d’avoir commencé à prendre la PrEP. L’incidence combinée des événements du critère d’évaluation composite regroupant la chlamydia, la gonorrhée et la syphilis précoce était de 72,2 (IC à 95 % : 60,5–86,2) pour 100 personnes-années (PA).

Les auteurs indiquent que ces résultats soulignent la nécessité d’une intégration active des services relatifs au VIH et aux IST pour une population sous-desservie et à risque. « Nous passons à côté d’un grand nombre d’IST guérissables, en particulier dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Les services de PrEP peuvent aider à prévenir non seulement l’infection à VIH, mais également les IST, et nous devons tirer parti de cette opportunité », a déclaré le co-auteur, le Dr Rachel Baggaley, du département de l’OMS de lutte contre le VIH, l’hépatite et les infections sexuellement transmises. 

La recherche a été publiée dans la revue JAMA Network Open