Une étude détermine le nombre optimal de ganglions lymphatiques à analyser dans le cadre de la résection d’un cancer gastrique

  • Erstad DJ & al.
  • J Natl Compr Canc Netw

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’analyse d’au moins 30 ganglions lymphatiques permet d’obtenir des ratios de ganglions lymphatiques (RGL) utiles sur le plan pronostique pour presque toutes les résections de cancer gastrique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le critère de maladie à faible fardeau, comparativement à une maladie à fardeau élevé, pourrait être utilisé pour guider le nombre de ganglions lymphatiques analysés (GLA), mais la classification peut être imprécise dans le cadre du cancer gastrique.
  • Ces résultats fournissent un nombre seuil de ganglions lymphatiques sur la base du fardeau de la maladie le plus élevé.

Méthodologie

  • Une analyse rétrospective a été réalisée à partir de la base de données nationale américaine sur le cancer (National Cancer Database ; 2004–2016 ; n = 22 018 ; 66 % d’hommes ; 68 % de personnes d’origine ethnique blanche).
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • Âge moyen au moment du diagnostic : 65,6 ans ; durée de suivi médiane : 2,2 ans.
  • Nombre moyen de ganglions analysés : 19.
  • Une catégorie pN plus élevée était associée à une survie moins favorable : pN2 contre pN1 : rapport de risque (RR) de 1,20 ; pN3a contre pN1 : RR de 1,40 ; pN3b contre pN1 : RR de 1,87 (P < 0,0001 pour tous).
  • Un nombre de GLA supérieur ou égal à 30 était associé au risque de mortalité le plus faible (RR : 0,66 ; P < 0,0001).
  • Le RGL était le meilleur facteur prédictif de la survie globale (SG), avec une réduction d’au moins 75 % de la mortalité, comme déterminé par les courbes de survie de Kaplan-Meier.
  • Un nombre de GLA supérieur ou égal à 30 a permis d’obtenir un RGL inférieur à la valeur seuil spécifique au stade chez 96 % des patients.

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.