Une étude de grande envergure n’identifie aucun lien entre les téléphones portables et les tumeurs cérébrales

  • Schüz J & al.
  • J Natl Cancer Inst

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une étude n’identifie aucune association entre les tumeurs cérébrales et l’utilisation de téléphones portables, même chez les personnes qui utilisaient leur téléphone quotidiennement et/ou qui en utilisaient depuis plus de 10 ans.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les inquiétudes concernant le risque de tumeurs cérébrales associé à l’utilisation d’un téléphone portable existent depuis longtemps, puisqu’environ 30 études épidémiologiques ont été menées à ce jour.

Méthodologie

  • Cette étude prospective a inclus 1,3 million de femmes nées entre 1935 et 1950 qui ont été recrutées entre 1996 et 2001.
  • Les femmes ont d’abord été interrogées concernant leur utilisation des téléphones portables au cours de l’année médiane 2001, puis au cours de l’année médiane 2011.
  • 776 156 femmes ayant rempli le questionnaire en 2001 ont été suivies pendant 14 ans.
  • Financement : Conseil pour la recherche médicale du Royaume-Uni (Medical Research Council) et Centre de recherche sur le cancer du Royaume-Uni (Cancer Research UK).

Principaux résultats

  • Au cours de la période de suivi, 0,42 % des femmes ont développé une tumeur cérébrale.
  • Cependant, il n’y avait pas de différence significative au niveau du risque de tumeur cérébrale entre les femmes n’ayant jamais utilisé de téléphone portable et celle qui en utilisaient.
  • Ces tumeurs comprenaient des tumeurs des lobes temporaux et pariétaux, qui sont les zones les plus exposées du cerveau.
  • Il n’y avait pas non plus de différence significative au niveau du risque de tumeur cérébrale entre les utilisatrices quotidiennes, celles qui utilisaient un téléphone portable pendant au moins 20 minutes par semaine, et celles qui en utilisaient depuis plus de 10 ans.
  • En outre, parmi celles qui ont développé des tumeurs cérébrales, l’incidence des tumeurs du côté droit et du côté gauche était comparable chez les utilisatrices de téléphones portables, malgré une utilisation plus fréquente du téléphone du côté droit par les utilisatrices.

Limites

  • L’étude incluait uniquement des femmes d’âge moyen et plus âgées, qui utilisaient probablement un téléphone portable beaucoup moins intensément que les femmes ou les hommes plus jeunes.