Une douleur généralisée est associée à un risque accru de démence et d’AVC

À retenir

Les personnes souffrant d’une douleur généralisée présentent des risques significativement plus élevés de démence toutes causes confondues, de démence de type maladie d’Alzheimer, et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Pourquoi est-ce important ?

Les cliniciens pourraient avoir intérêt à surveiller les patients présentant une douleur généralisée afin de détecter des signes précoces de démence ou d’AVC.

Méthodologie

2 464 participants de l’Étude sur le cœur de Framingham, une étude longitudinale et multigénérationnelle, qui étaient exempts de démence au moment de l’évaluation entre 1990 et 1994, ont été inclus.
La durée de suivi moyenne était de 10 ans pour la démence et de 15 ans pour l’AVC.
Financement : premier hôpital affilié de l’Université médicale de Chongqing.

Principaux résultats

14,1 % présentaient une douleur généralisée.
Après la réalisation d’une analyse multivariée, les personnes présentant une douleur généralisée, par rapport à celles n’en présentant pas, avaient un risque significativement plus élevé (rapports de risque corrigés ; intervalles de confiance [IC] à 95 %) concernant les affections suivantes :
- Dans l’ensemble :
  - Démence toutes causes confondues : 1,43 (1,06–1,92).
  - Démence de type maladie d’Alzheimer : 1,47 (1,13–2,20).
  - AVC : 1,29 (1,08–2,54).
- Parmi les patients âgés de plus de 65 ans :
  - Démence toutes causes confondues : 1,39 (1,07–2,03).
  - Démence de type maladie d’Alzheimer : 1,48 (1,16–2,20).
  - AVC : 1,54 (1,09–2,62).
68 % des événements de démence étaient des cas de démence de type maladie d’Alzheimer.

Limites

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