Des suppléments d’acide folique à haute dose au-delà du premier trimestre de grossesse ne permettent pas de prévenir la pré-éclampsie chez les femmes présentant un risque élevé pour l’affection, selon les résultats d’un nouvel essai publié dans la revue BMJ.
L’essai clinique international sur l’acide folique (FACT) a inclus des femmes enceintes se rendant dans des centres d’obstétrique en Argentine, en Australie, au Canada, en Jamaïque et au Royaume-Uni. Un total de 2 301 participantes présentant chacune au moins un facteur de risque élevé de pré-éclampsie ont été randomisées pour recevoir 4,0 mg d’acide folique ou un placebo, pris sous la forme de 4 comprimés de 1,0 mg une fois par jour, de la randomisation à 8–16 semaines révolues de gestation, jusqu’à l’accouchement.
Une pré-éclampsie est survenue chez 14,8 % des femmes du groupe recevant l’acide folique et chez 13,5 % des femmes du groupe recevant le placebo. Aucune donnée probante n’a été identifiée quant à la présence de différences entre les groupes s’agissant d’autres résultats indésirables chez la mère ou le nouveau-né.
Selon les auteurs, qui ont écrit dans la revue BMJ, le résultat attestant de l’« absence d’un bénéfice avéré de la supplémentation d’acide folique à haute dose au-delà du premier trimestre pour les femmes à risque élevé de développer une pré-éclampsie indique que la recommandation d’une dose élevée devrait cesser et qu’il convient de continuer à rechercher une stratégie efficace et acceptable de prévention de la pré-éclampsie ».
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