Une CTNA associée à une cytoréduction d’intervalle prolonge la survie dans le cadre du cancer de l’ovaire gériatrique

  • Klein DA & al.
  • Am J Obstet Gynecol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La chimiothérapie néoadjuvante (CTNA), suivie d’une chirurgie cytoréductrice (CCR) d’intervalle, permet d’améliorer la SG, comparativement à une chimiothérapie seule, chez les patientes âgées de 75 ans ou plus atteintes d’un cancer de l’ovaire, y compris chez celles âgées de plus de 80 ans qui présentent une maladie avancée et des comorbidités.
  • L’utilisation d’une CTNA associée à une CCR d’intervalle a augmenté au fil du temps.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les risques de morbidité et de mortalité postopératoires sont plus élevés chez les patientes plus âgées ; un traitement personnalisé peut permettre d’améliorer les résultats chez ces patientes.

Protocole de l’étude

  • 1 661 patientes (âge : 75 ans ou plus) atteintes d’un cancer de l’ovaire ont fait l’objet d’une CTNA et d’une CCR (n = 700) ou d’une chimiothérapie seule (n = 961) au cours de la période 2004–2014.
  • Financement : Fonds familiaux Fisher (Fisher Family Fund) ; Fonds de la chaire Denise Hale (Denise Hale Chair Fund) ; Groupe de leadership féminin de San Francisco (San Francisco Women’s Leadership Group).

Principaux résultats

  • Le recours à la CTNA est passé de 28 % à 50 % entre la période 2004–2007 et la période 2012–2014 (P < 0,001).
  • La durée de suivi médiane était de 23 mois.
  • La SG à 5 ans était de 14 %.
  • La SG était significativement plus élevée avec la CTNA qu’avec la chimiothérapie seule (25 % contre 7 % ; rapport de risque [RR] : 0,44 ; P < 0,001).
  • Le bénéfice de SG associé à la CTNA s’est maintenu chez les patientes âgées de plus de 80 ans, atteintes d’une maladie de stade III–IV et qui présentaient au moins 1 comorbidité (RR : 0,28 ; P < 0,001).
  • Une réduction significative de la SG a été observée chez :
    • les patientes plus âgées (âge : 80–84 ans, contre 75–79 ans ; RR : 1,35 ; P = 0,002) ; et
    • les patientes atteintes d’une maladie avancée, contre une maladie de stade précoce (RR : 2,06 ; P = 0,001).

Limites

  • Protocole rétrospectif.