Une comparaison a été réalisée entre l’activité physique et les antihypertenseurs dans le cadre du traitement de l’hypertension

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L’activité physique pourrait être tout aussi efficace que de nombreux antihypertenseurs dans le cadre de la prise en charge de l’hypertension. C’est ce que suggère une nouvelle recherche publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine.

Dans ce qui est considéré comme la première étude en son genre, des chercheurs ont comparé l’effet des programmes d’activité physique et des antihypertenseurs sur la pression artérielle systolique (PAS), par le biais d’analyses de 391 essais contrôlés randomisés. Parmi ces essais, 194 ont évalué l’effet des antihypertenseurs sur la PAS, tandis que 197 ont évalué l’impact des exercices d’endurance, de résistance dynamique, de résistance isométrique et des exercices combinés d’endurance et de résistance. 

L’étude a révélé que, par rapport au témoin, les différents types d’activité physique et l’ensemble des classes d’antihypertenseurs étaient efficaces pour réduire la PAS relevée à l’inclusion. Les individus ayant reçu des antihypertenseurs avaient tendance à obtenir des réductions plus importantes de la PAS que ceux ayant adopté des programmes structurés d’activité physique (différence moyenne : -3,96 mmHg, intervalles de crédibilité à 95 % [ICr] : -5,02 à -2,91). Toutefois, lorsque l’analyse s’est limitée aux essais menés chez des populations présentant une PAS élevée, aucune différence décelable n’a été observée concernant les effets de l’abaissement de la PAS des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, des bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine 2, des bêta-bloquants et des diurétiques, après une comparaison avec les exercices d’endurance ou de résistance dynamique. 

Selon les auteurs, le caractère généralisable de ces résultats en situation clinique réelle doit être étudié de manière plus approfondie.