Une augmentation du risque de pneumopathie inflammatoire est observée après un traitement combiné contre le CBNPC

  • Fujimoto D & al.
  • Eur J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’incidence de la pneumopathie inflammatoire chez les patients en pratique réelle atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé et traités par chimiothérapie et immunothérapie est significativement plus élevée que l’incidence rapportée lors des essais cliniques.
  • L’incidence de la pneumopathie inflammatoire de tous grades est pratiquement trois fois plus élevée en pratique réelle, comparativement aux essais cliniques.

Pourquoi est-ce important ?

  • Étant donné que les pneumopathies inflammatoires sont survenues au cours des 3 mois suivant l’instauration de l’immunothérapie et que les pneumopathies inflammatoires précoces tendaient à être sévères, les auteurs suggèrent une surveillance étroite des patients au cours des 90 premiers jours suivant le début du traitement.

Méthodologie

  • 299 patients naïfs de chimiothérapie et atteints d’un CBNPC avancé ont reçu un traitement combiné à base de platine, de pémétrexed et de pembrolizumab.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 2,7 % des patients sont décédés à la suite d’événements indésirables (EI) liés au traitement attribués au traitement combiné.
  • 16 % des patients ont présenté des EI non hématologiques de grade supérieur ou égal à 3, et 6 % ont présenté des EI hématologiques de grade supérieur ou égal à 4.
  • 12,4 % des patients ont présenté une pneumopathie inflammatoire de tous grades, et 3,3 % ont présenté une pneumopathie inflammatoire de grade supérieur ou égal à 3.
  • 17,1 % des patients ont présenté une néphrotoxicité de tous grades, et 0,7 % ont présenté une néphrotoxicité de grade supérieur ou égal à 3.
  • Parmi les patients ayant développé une pneumopathie inflammatoire, 7,0 % ont développé une pneumopathie inflammatoire de tous grades et 3,0 % ont développé une pneumopathie inflammatoire de grade supérieur ou égal à 3 au cours des 90 jours suivant l’instauration du traitement (délai médian d’apparition : 2,6 mois).
  • 73 % des patients ayant développé une pneumopathie inflammatoire ont arrêté le traitement.
  • La pneumopathie inflammatoire était associée de manière indépendante à une survie sans progression (SSP) plus courte (rapport de risque [RR] : 1,99 ; P = 0,03) et à une survie globale (SG) plus courte (RR : 3,03 ; P = 0,03).

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.