Une approche multidisciplinaire est la plus indiquée pour les maux perforants plantaires récidivants

  • Miriam Tucker E.
  • Résumé d’article
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À retenir

  • Les patients atteints de maux perforants plantaires (MPP) récidivants et d’une neuroarthropathie de Charcot qui présentent plusieurs facteurs de risque sous-jacents peuvent parvenir à une fermeture de plaie et à une longue période sans ulcères lorsqu’ils sont traités dans un cadre multidisciplinaire et multi-interventionnel.
  • L’équipe doit comprendre un chirurgien spécialiste du pied et de la cheville pour pratiquer une chirurgie reconstructive.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le traitement des MPP récidivants chez les patients présentant une combinaison d’une infection, d’une ischémie et de déformations est extrêmement difficile.
  • Il est nécessaire de traiter chacun de ces problèmes avec des soins spécialisés et de contrôler en même temps la glycémie.
  • La chirurgie reconstructive du pied/de la cheville (CRP) est également essentielle pour la prévention des MPP récidivants.

Méthodologie

  • Une série de cas de 35 patients atteints de MPP ayant fait l’objet de l’un des neuf types de CRP, dont 11 en raison d’une neuroarthropathie de Charcot et 24 sans lien avec cette maladie.
  • La réussite a été définie comme la capacité du patient à être mobile avec une chaussure orthopédique, sans avoir présenté d’ulcère récidivant ni avoir subi d’amputation.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Le nombre moyen d’interventions par patient était de 6,7 (intervalle : 3–9).
  • Les types de CRP comprenaient l’allongement du tendon d’Achille/la libération proximale des gastrocnémiens médiaux chez 23 des 35 patients (66 %), l’amputation primaire chez 10 patients (29 %) et d’autres types de correction du pied chez 22 patients (63 %).
  • Les autres interventions comprenaient des antibiotiques, un plâtre de contact total, une optimisation du glucose, une revascularisation et une oxygénothérapie hyperbare chez respectivement 34 (97 %), 33 (94 %), 31 (89 %), 12 (34 %) et 5 patients (14 %).
  • La réussite a été obtenue dans 27 cas (77 %).
  • Parmi les 29 patients présentant une plaie préopératoire, 24 patients (83 %) sont parvenus à une fermeture de la plaie dans un délai moyen de 75 jours après la chirurgie (intervalle : 0–322).
  • La durée moyenne de la période sans ulcère était de 358 jours (intervalle : 44–1 361).
  • Après une chirurgie reconstructive, 2 patients (5,7 %) ont subi une amputation mineure et 3 patients (8,6 %) ont subi une amputation majeure.

Limites

  • Méthodologie de série de cas, pas de signification statistique ni de groupes témoins.
  • Suivi limité.
  • Biais de sélection des patients ayant reçu une CRP.