Une activité physique intense peut réduire fortement le risque cardiaque

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À retenir

  • S’agissant de la réduction du risque de maladie cardiovasculaire (MCV) par le biais de la dépense énergétique par l’activité physique (DEAP), une activité physique modérée à vigoureuse (APMV) est particulièrement efficace.
  • Le fait d’avoir une APMV qui représente une proportion plus élevée de la DEAP pourrait être un moyen plus puissant de réduire le risque que le simple fait d’augmenter la DEAP.

Pourquoi est-ce important ?

  • La manière dont l’intensité et le volume de l’activité physique (AP) sont liés de façon distincte à la prévention du risque de MCV n’est pas entièrement comprise.
  • Cette étude se base non pas sur l’AP autodéclarée mais sur un dispositif de surveillance.
  • Les résultats suggèrent que les personnes peuvent choisir parmi une variété d’approches flexibles en matière d’exercice.

Méthodologie

  • Une analyse a porté sur les données de la cohorte populationnelle prospective de la Biobanque du Royaume-Uni (UK Biobank ; n = 88 412).
  • Les participants ont porté des accéléromètres pendant sept jours.
  • Les auteurs ont estimé l’AP à partir de ces données, y compris la partie de l’AP qui correspondait à l’APMV.
  • Critère d’évaluation : les événements de MCV incidente.
  • Financement : auteurs.

Principaux résultats

  • Âge moyen : 62 ans.
  • Durée de suivi médiane : 6,8 ans.
  • Après une correction pour tenir compte des facteurs de confusion, des taux plus faibles de MCV ont présenté des corrélations avec :
    • une AP accrue ; et
    • une proportion plus élevée d’APMV.
  • Pour la même quantité donnée de DEAP, l’augmentation de la proportion d’APMV de 10 % à 20 % a réduit le risque de MCV de 14 %.
  • Cela équivaut à faire une marche rapide de 7 minutes plutôt qu’une promenade de 14 minutes.
  • Les deux activités ont la même DEAP, mais la marche rapide est plus intense et est associée à des taux de MCV plus faibles.

Limites

  • Les accéléromètres ne sont pas les bons outils pour mesurer l’intensité de l’activité physique dans le cadre d’activités stationnaires telles que l’haltérophilie.
  • Il se peut que ces résultats ne puissent pas être généralisés à d’autres populations.