Un traitement d’entretien de substitution est associé à un faible bénéfice chez les patients âgés atteints d’un CBNPC avancé
- Quoix E & al.
- Eur J Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Un traitement d’entretien de substitution par chimiothérapie était associé à une amélioration de la survie sans progression (SSP), comparativement à l’observation, chez des patients âgés atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé après un traitement d’induction, mais aucun bénéfice de survie globale (SG) n’a été observé et un risque accru de toxicité a été rapporté.
Pourquoi est-ce important ?
- Les études portant sur l’efficacité d’un traitement d’entretien de substitution chez les patients âgés atteints d’un CBNPC avancé sont trop rares.
Méthodologie
- Un essai de phase III, randomisé et multicentrique a été mené.
- 328 patients âgés de 70–89 ans atteints d’un CBNPC avancé, sans progression de la maladie après 4 cycles de carboplatine mensuel et de paclitaxel hebdomadaire, ont reçu un traitement d’entretien (n = 162) ou fait l’objet d’une observation (n = 166).
- Financement : Intergroupe francophone de cancérologie thoracique, France ; subventions sans restriction de Roche (France) et de Boehringer-Ingelheim (France).
Principaux résultats
- Dans le groupe traitement d’entretien de substitution, 119 patients ont reçu du pémétrexed et 43 de la gemcitabine.
- Le traitement d’entretien était associé à une SSP plus longue :
- 5,7 mois, contre 2,7 mois.
- Rapport de risque corrigé (RRc) : 0,51 (P < 0,001).
- Aucune différence statistique n’a été observée au niveau de la SG médiane entre l’observation et le traitement d’entretien de substitution :
- 14,1 mois, contre 14,0 mois.
- RRc : 0,91 (P = 0,72).
- Les patients recevant un traitement d’entretien de substitution ont présenté un taux d’événements indésirables significativement plus élevé, tous grades confondus (94,7 %, contre 52,4 % ; P < 0,001) et de grade supérieur ou égal à 3 (50,0 %, contre 2,4 % ; P < 0,001).
- Les patients du bras observation étaient plus susceptibles de recevoir un traitement de deuxième intention (81,1 %, contre 63,6 %).
Limites
- Le choix des indices gériatriques était « assez arbitraire ».
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