Un test non invasif permet de détecter le cancer de l’endomètre précoce
- Paraskevaidi M & al.
- Cancers (Basel)
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La biospectroscopie sanguine permet de détecter le cancer de l’endomètre de stade précoce.
- La précision était plus élevée pour les cancers de type 1 et l’hyperplasie atypique.
Pourquoi est-ce important ?
- Cette approche non invasive et peu coûteuse pourrait servir d’outil de triage des femmes devant faire l’objet d’une biopsie invasive.
Protocole de l’étude
- L’étude évaluait la capacité de la spectroscopie infrarouge à détecter les femmes atteintes d’un cancer de l’endomètre précoce, de lésions précurseurs et d’une hyperplasie atypique, à l’aide d’échantillons de sang.
- 652 femmes ont été incluses, dont 242 en bonne santé, 342 femmes atteintes d’un cancer de l’endomètre (type 1 : 258 ; type 2 : 64 ; mixte : 20) et 68 atteintes d’une hyperplasie atypique.
- Financement : Centre de recherche biomédicale de Manchester (Manchester Biomedical Research Centre).
Principaux résultats
- L’aire sous la courbe, la sensibilité et la spécificité avec la spectroscopie infrarouge basée sur les globules rouges étaient respectivement de :
- Cancer de l’endomètre : 88 %, 87 % et 78 %.
- Cancers de type 1 : 92 %, 91 % et 81 %.
- Cancers de type 2 : 88 %, 79 % et 88 %.
- Cas d’hyperplasie : 98 %, 100 % et 88 %.
- Stade I : 80 %, 71 % et 84 %.
Limites
- Les régions spectrales sont formées par de nombreuses entités biologiques différentes.
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