Un test de l’air expiré se montre prometteur pour le diagnostic clinique du cancer du poumon

  • Meng S & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un nouveau test de l’air expiré détecte avec précision le cancer du poumon, avec une valeur prédictive positive de > de 90 % et une valeur prédictive négative de 100 %.
  • Le test est cliniquement réalisable et combine une technique de spectrométrie de masse (SM) de haute sensibilité et un algorithme.

Pourquoi est-ce important ?

  • La SM à temps de vol par photo-ionisation à haute pression (High-Pressure Photon Ionization Time-Of-Flight, HPPI-TOF) offre certains avantages, comparativement à d’autres tests de l’air expiré actuellement évalués, notamment une forte tolérance à l’humidité et aucune nécessité de prétraiter l’air expiré.

Méthodologie

  • Une étude diagnostique de cas-témoins a été menée.
  • Des échantillons d’air expiré ont été prélevés chez 139 patients atteints d’un cancer du poumon et chez 289 adultes sains.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Après 500 itérations, le modèle de détection a atteint une sensibilité moyenne de 92,97 % (4,64 %), une spécificité moyenne de 96,68 % (2,21 %) et une précision moyenne de 95,51 % (1,93 %) dans l’ensemble d’évaluation.
  • Le modèle de détection présentait une sensibilité de 100 %, une spécificité de 92,86 %, une précision de 95,74 % et une aire sous la courbe de 0,9586 dans l’ensemble de données de validation en aveugle (n = 47).
  • Tous les cas de cancer du poumon ont été correctement identifiés par le modèle de détection, avec une valeur prédictive positive de 90,48 % et une valeur prédictive négative de 100 %.

Limites

  • L’ensemble de validation en aveugle était de petite taille.