Un taux de vitamine B12 circulante élevé est associé à un risque accru de cancer du poumon

  • Fanidi A & al.
  • Int J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une concentration élevée de vitamine B12 circulante est associée à un risque accru d’adénocarcinome du poumon et de cancer à petites cellules, mais pas de carcinome épidermoïde (CE).

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats suggèrent que les éventuels effets chimiopréventifs de la vitamine B12 sont éclipsés par le risque accru de cancer du poumon.

Protocole de l’étude

  • Une étude de cas-témoins a été menée à partir de 5 183 paires cancer du poumon-témoin.
  • Une analyse par randomisation mendélienne (RM) a été réalisée à partir des données génétiques de 29 266 cas de cancer du poumon et 56 450 patients témoins.
  • Financement : NIH ; autres.

Principaux résultats

  • Une concentration élevée de vitamine B12 circulante était associée à un risque global accru de cancer du poumon dans les paires cas-témoin (RC : 1,15 ; IC à 95 % : 1,06–1,25).
  • En considérant le sous-type de tumeur, de fortes associations ont été identifiées avec l’adénocarcinome du poumon (RC : 1,14 ; IC à 95 % : 1,00–1,30) et le cancer à petites cellules (RC : 1,20 ; IC à 95 % : 0,91–1,59), mais pas avec le CE (RC : 1,00 ; IC à 95 % : 0,81–1,23).
  • L’analyse par RM a confirmé les résultats concernant l’association entre la concentration de vitamine B12 et le risque global accru de cancer du poumon (RC global : 1,08 ; IC à 95 % : 1,00–1,16), ainsi que le risque d’adénocarcinome du poumon (RC : 1,23 ; IC à 95 % : 1,11–1,37) et de cancer à petites cellules (RC : 1,17 ; IC à 95 % : 0,96–1,41), mais pas celui de CE (RC : 0,97 ; IC à 95 % : 0,86–1,10).
  • Ces résultats restaient valides après un ajustement pour prendre en compte les antécédents de tabagisme, le sexe, la région géographique et le délai écoulé depuis la prise de sang.

Limites

  • Il est possible que ces résultats ne puissent pas être généralisés à l’ensemble de la population.