Un TAR à base de rilpivirine entraîne une suppression virale significative, qu’un TAR ait été administré antérieurement ou non
- Potard V & al
- J Antimicrob Chemother
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le traitement antirétroviral (TAR) par bithérapie ou trithérapie à base de rilpivirine confère des taux élevés de suppression virale (SV) chez les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) naïves d’antirétroviraux (ARV), ainsi que chez les PVVIH ayant déjà reçu des ARV et passant à la rilpivirine après l’échec d’autres traitements, ou chez celles passant à la rilpivirine alors qu’elles sont virologiquement contrôlées.
Pourquoi est-ce important ?
- Auteurs : la rilpivirine ne doit pas être utilisée hors autorisation de mise sur le marché.
Principaux résultats
- Trois groupes : les patients naïfs d’ARV (2 166), les patients ayant déjà reçu un ARV et passant à la rilpivirine alors qu’ils avaient présenté un échec au traitement (2 125) et les patients ayant déjà reçu un ARV et passant à la rilpivirine alors qu’ils étaient virologiquement contrôlés (11 828).
- Patients naïfs d’ARV : 1 950 sont parvenus à une charge virale inférieure à 50 copies/ml ; la probabilité de SV à 4 ans était de 91,0 % (IC à 95 % : 89,6–92,4 %).
- Patients ayant déjà reçu un ARV et ayant présenté un échec au traitement : la probabilité de SV à 4 ans était de 82,5 % (IC à 95 % : 80,8–84,1 %).
- Patients ayant déjà reçu un ARV et étant virologiquement contrôlés : la probabilité d’échappement virologique (EP) à 4 ans était de 9,6 % (IC à 95 % : 9,1–10,2 %).
- Les patients dont la durée de SV était plus courte, ayant auparavant présenté un événement du SIDA ou ayant une concentration de CD4 inférieure à 500 cellules/mm3 à l’inclusion avaient un risque plus élevé d’EP.
- La probabilité d’EP à 4 ans a varié de 6,1 % (IC à 95 % : 5,3–7,0 %) chez les PVVIH ayant une durée de SV supérieure à 5 ans à 13,7 % (IC à 95 % : 12,6–14,9 %) chez les PVVIH ayant une durée de SV inférieure à 2 ans.
- Aucune différence n’a été observée au niveau du risque d’EP entre la bithérapie et la trithérapie (rapport de risque [RR] de sous-distribution : 0,75 ; IC à 95 % : 0,49–1,15).
Méthodologie
- Une analyse de cohorte prospective et observationnelle a porté sur l’utilisation et l’efficacité de la rilpivirine chez des PVVIH de nationalité française naïves d’ARV et ayant déjà reçu un ARV, à la fois dans le cadre d’une bithérapie et d’une trithérapie.
- Financement : Janssen.
Limites
- Il s’agit d’une étude observationnelle.
- Impossibilité d’apporter une correction pour prendre en compte la susceptibilité génétique et l’observance au traitement.
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