Un simple biomarqueur sanguin peut-il prédire les résultats dans le cadre du cancer gastrique ?
- Miyatani K & al.
- BMC Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La combinaison du rapport lymphocytes/protéine C-réactive (RLC) préopératoire et postopératoire semble avoir une valeur pronostique chez les patients atteints d’un cancer gastrique (CG).
Pourquoi est-ce important ?
- Le RLC a récemment été associé à une survie moins favorable.
- Il s’agit de la première étude à évaluer la combinaison du RLC préopératoire et postopératoire pour le pronostic du CG.
- L’évaluation périopératoire des taux de lymphocytes et de protéine C-réactive est une analyse de routine, non invasive et facile à réaliser.
Méthodologie
- Une étude rétrospective a été menée auprès de 455 patients ayant reçu un diagnostic histopathologique d’adénocarcinome gastrique et ayant fait l’objet d’une chirurgie à visée curative entre 2005 et 2018.
- Financement : aucun.
Principaux résultats
- Un RLC préopératoire faible était associé de manière significative :
- à l’âge (P < 0,0001) ;
- au sexe (P = 0,001) ;
- à la taille de la tumeur (P = 0,002) ;
- à la profondeur de l’invasion (P = 0,006) ;
- à la métastase des ganglions lymphatiques (P = 0,013) ;
- à l’atteinte lymphatique (P = 0,006) ;
- à l’atteinte vasculaire (P = 0,025) ;
- à l’exérèse des ganglions lymphatiques (P = 0,003) ;
- aux complications postopératoires (P = 0,12).
- Un RLC postopératoire faible était corrélé de manière significative :
- à l’âge (P < 0,0001) ;
- au sexe (P = 0,0007) ;
- au taux d’antigène carcinoembryonnaire (P = 0,045) ;
- aux complications postopératoires (P < 0,0001).
- Survie globale (SG) à 5 ans chez les patients présentant :
- un RLC préopératoire faible et un RLC postopératoire élevé : 81,6 % ;
- un RLC préopératoire faible et un RLC postopératoire faible : 52,0 %.
- Lors de l’analyse multivariée, les RLC préopératoire et postopératoire combinés, l’âge et la métastase des ganglions lymphatiques étaient des indicateurs pronostiques indépendants de la SG et de la survie sans rechute.
Limites
- La méthodologie de l’étude était rétrospective et monocentrique.
- Le nombre de patients était relativement faible.
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