Un programme de suivi psychosocial améliore le soulagement des douleurs chroniques en pédiatrie

  • Dogan M & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Les patients pédiatriques souffrant de douleurs chroniques sévères qui ont participé à un suivi psychosocial personnalisé (SPP) après un traitement interdisciplinaire intensif de la douleur (TIID) à l’hôpital ont rapporté un soulagement de la douleur significativement plus important que les patients ayant reçu le TIID seul.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le SPP, une intervention thérapeutique complémentaire axée sur la famille, pourrait aider les patients pédiatriques à mieux gérer le passage d’un traitement de prise en charge de la douleur hautement structuré dirigé par un clinicien à un programme de traitement autonome à domicile.

Méthodologie

  • Un essai contrôlé randomisé multicentrique a été mené.
  • 419 patients pédiatriques âgés de 8 à 17 ans, souffrant de douleurs chroniques sévères, ont reçu des soins de suivi standard après un TIID à l’hôpital (témoins ; n = 218) ou ont participé à l’intervention de SPP (n = 201) pendant une période allant jusqu’à 6 mois après leur sortie de l’hôpital.
  • Financement : Fonds allemand pour l’innovation du Comité mixte fédéral.

Principaux résultats

  • Les patients du groupe du SPP ont rapporté des diminutions significativement plus importantes de la douleur à trois mois (P = 0,008) et à six mois (P < 0,001).
  • À 6 mois, les patients du groupe du SPP étaient plus nombreux à avoir rapporté un score faible concernant la classification de la douleur chronique (Chronic Pain Grading, CPG) de 0 ou 1 (50,4 % contre 23,3 %), tandis que les patients du groupe témoin étaient plus nombreux à avoir rapporté un score CPG élevé de 3 ou 4 (36,4 % contre 13,0 %).
  • Les participants au SPP ont manqué moins de jours d’école pour cause de douleurs au cours des quatre dernières semaines (2,53 jours contre 2,86 jours) et à six mois (1,32 jour contre 2,71 jours).
  • À six mois, les participants au SPP ont rapporté une plus grande satisfaction vis-à-vis du traitement (P = 0,002) et étaient plus susceptibles de suivre les recommandations thérapeutiques (P < 0,001).

Limites

  • Le taux d’abandon élevé pourrait avoir entraîné un biais de sélection.
  • Absence d’évaluation de suivi.