Un nouveau biomarqueur d’IRM permet de prédire le risque de cancer du sein

  • Arasu VA & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • content_folder.clinical_summaries_univadis_global.label
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Une augmentation du rehaussement du parenchyme mammaire (RPM) à l’IRM prédit le risque de cancer du sein invasif futur.
  • Une augmentation du RPM indique une absorption de l’agent de contraste intraveineux à base de gadolinium, ce qui pourrait refléter une microvascularité et/ou une perméabilité accrue(s) des tissus, régulée(s) par des hormones endogènes.
  • L’association entre le RPM et le cancer du sein est indépendante de la densité mammaire, un biomarqueur reconnu du risque de cancer du sein.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette étude vient appuyer les données probantes indiquant qu’une augmentation du RPM doit être prise en compte dans la prédiction du risque chez les femmes faisant l’objet d’une IRM mammaire.

Protocole de l’étude

  • Une cohorte prospective de 4 247 femmes sans cancer du sein, issues du Consortium de surveillance du cancer du sein (Breast Cancer Surveillance Consortium), a été analysée.
  • Le RPM a été évalué de manière qualitative par des radiologues, à partir des critères du Collège américain de radiologie (American College of Radiology).
  • Le RPM a été catégorisé comme minimal, léger, modéré ou marqué.
  • Financement : NIH ; PCORI ; AHRQ.

Principaux résultats

  • 176 femmes ont développé un cancer du sein au cours d’une durée de suivi médiane de 2,8 ans.
  • La présence d’un RPM léger, modéré ou marqué (comparativement à un RPM minimal) était associée à un risque près de trois fois plus élevé de cancer du sein invasif (RR : 2,73 ; IC à 95 % : 1,66–4,49), mais pas de carcinome canalaire in situ.
  • Plus le RPM était important, plus le risque de cancer était élevé, ce qui indique une relation dose-réponse.
  • Une densité mammaire faible en présence d’un RPM léger, modéré ou marqué était associée à une augmentation du risque de cancer du sein (RR : 2,30 ; IC à 95 % : 1,19–4,46).

Limites

  • L’étude s’appuie sur une évaluation qualitative.
  • Étude observationnelle dans sa conception.