Un meilleur dépistage ciblé pourrait réduire significativement le nombre de décès dus au cancer du poumon

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À retenir

Points clés

  • Des essais ont démontré que le dépistage des personnes à haut risque par tomodensitométrie à faible dose (TDM-FD) permet un diagnostic du cancer du poumon à un stade plus précoce.
  • De nombreux patients atteints d’un cancer du poumon sont diagnostiqués alors que la maladie est déjà à un stade avancé ; les options thérapeutiques sont alors limitées.
  • Seuls environ 20 % des patients sont diagnostiqués au stade I, lorsque le taux de survie à 5 ans est de 68–92 %, tandis que plus de 40 % sont diagnostiqués au stade IV, lorsque le taux de survie à 5 ans est de moins de 10 %.
  • Le dépistage permettrait à la plupart des cas de cancer du poumon d’être diagnostiqués aux stades I et II, lorsque la survie à cinq ans est beaucoup plus favorable.
  • Cette stratégie de dépistage pourrait non seulement réduire le nombre de décès dus au cancer du poumon, mais aussi avoir un impact considérable sur la qualité de vie (QdV).
  • L’étude NELSON a révélé que 1 vie pourrait être sauvée pour 320 examens par TDM-FD, contre 1 vie sauvée pour 864 examens dans le cadre du cancer colorectal (CCR) et pour 645–1 724 examens dans le cadre du cancer du sein.
  • L’obstacle le plus important au dépistage du cancer du poumon est qu’il n’est pas aussi facilement accessible que le dépistage du cancer du sein et du CCR.
  • Ce rapport exhorte les gouvernements nationaux à envisager une mise en œuvre étendue du dépistage ciblé du cancer du poumon.