Un groupe de travail publie un guide sur le recours à la télémédecine pour soigner l’épilepsie

  • Susan London
  • Résumé d’article
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À retenir

  • Le groupe de travail sur la télémédecine (Telemedicine Task Force) de la Ligue internationale contre l’épilepsie (International League Against Epilepsy) a publié un guide sur le recours à la télémédecine dans le spectre des soins de l’épilepsie.

Pourquoi est-ce important ?

  • La télémédecine peut permettre de surmonter les obstacles aux consultations en face à face et contribuer ainsi à combler les lacunes en matière de soins.
  • Cette option peut être particulièrement utile dans les soins de l’épilepsie, dans le cadre desquels le suivi repose davantage sur les antécédents cliniques que sur un examen physique.

Méthodologie

  • Un groupe de travail international et pluridisciplinaire de 18 membres a élaboré un guide complet sur le recours à la télémédecine dans le cadre des soins de l’épilepsie.
  • Critère d’évaluation principal : les recommandations formulées pour une pratique optimale.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Le guide indique que la télémédecine peut être utilisée pour les consultations initiales et les consultations de suivi dans le cadre de l’épilepsie, les diagnostics d’électroencéphalogramme (EEG) à distance, les évaluations neuropsychologiques, et le conseil aux patients et aux soignants.
  • Il décrit les exigences techniques minimales pour un usage réussi de la télémédecine et souligne l’importance de connaître les réglementations nationales en matière de vie privée, de confidentialité et de sécurité des données.
  • Pour les premières téléconsultations, le guide contient une liste de contrôle couvrant divers aspects :
    • Préconsultation (par ex., confirmer la souscription à une assurance, demander aux patients d’avoir des vidéos des convulsions à disposition, vérifier le support technique).
    • Consultation (par ex., obtenir les mêmes antécédents que lors d’une consultation en face à face, obtenir l’avis des témoins ayant assisté aux convulsions).
    • Post-consultation (par exemple, documenter les résultats, s’assurer que les ordonnances ont été exécutées, planifier la prochaine consultation).
  • Étant donné qu’il est difficile d’annoncer une mauvaise nouvelle et de s’assurer qu’elle a été comprise dans le cadre de la télémédecine, le guide recommande de donner suite par des informations écrites après avoir abordé des sujets tels que les restrictions en matière de conduite, les risques liés à la grossesse des anticonvulsivants et d’autres sujets ayant des ramifications médico-légales.
  • Le guide précise que des considérations particulières sont nécessaires lors du recours à la télémédecine pour certaines populations, telles que les patients pédiatriques, les patients peu familiarisés à cette technologie et les patients présentant un handicap intellectuel.

Limites

  • Les établissements n’ont pas tous les mêmes capacités en ce qui concerne la télémédecine.
  • Les soins en personne sont encore nécessaires dans de nombreux cas.