Un entraînement physique préopératoire réduit les complications et la durée de l’hospitalisation après une résection pulmonaire dans le cadre d’un CBNPC

  • Gravier FE & al.
  • Thorax

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un entraînement physique préopératoire était associé à une réduction significative des complications postopératoires après une résection pulmonaire dans le cadre d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC), notamment une durée d’hospitalisation plus courte.

Pourquoi est-ce important ?

  • Un programme de préadaptation doit être inclus dans le plan de traitement des patients atteints d’un CBNPC.

Méthodologie

  • Une revue systématique et une méta-analyse ont été réalisées à partir de 14 essais contrôlés randomisés ayant inclus 791 participants qui avaient fait l’objet d’une résection chirurgicale pour un CBNPC.
  • Financement : ADIR Association.

Principaux résultats

  • Un entraînement physique préopératoire était associé à des complications postopératoires significativement moins nombreuses et à une durée d’hospitalisation plus courte :
    • Complications postopératoires globales : risque relatif (RR) de 0,58 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,45–0,75.
    • Complications postopératoires cliniquement pertinentes : RR de 0,42 ; IC à 95 % : 0,25–0,69.
    • Durée de l’hospitalisation : différence moyenne de -2,29 jours ; IC à 95 % : -0,98 à -3,59.
  • L’entraînement physique préopératoire entraînait également une amélioration de la forme cardiorespiratoire (différence moyenne de la consommation maximale d’oxygène : 3,43 ml/kg/min ; IC à 95 % : 2,43–4,42) et de la fonction pulmonaire (différence moyenne du volume expiratoire maximal : 6,65 % ; IC à 95 % : 5,25–8,05), bien que le bénéfice clinique de ces améliorations n’ait pas été clairement établi.
  • L’entraînement physique préopératoire n’était pas associé à une mortalité significativement plus faible (RR : 0,66 ; IC à 95 % : 0,20–2,22).
  • Aucun événement indésirable n’était associé à l’entraînement physique préopératoire.

Limites

  • La majorité des études incluaient des patients présentant un risque plus élevé de complications postopératoires.