À retenir
- Un mélanome avancé avec des mutations de BRAF rares peut répondre à un traitement ciblé par inhibiteurs de BRAF/MEK (iBRAF/iMEK). Le taux de réponse était le plus élevé avec les mutations V600E.
Pourquoi est-ce important ?
- Les données d’efficacité disponibles pour le traitement ciblé sont limitées chez les patients présentant des mutations de BRAF rares.
Principaux résultats
- Mutations V600 : le taux de réponse globale (TRG) au traitement combiné par iBRAF/iMEK et à une monothérapie par iBRAF était de 56 % et de 27 %, respectivement (pas de monothérapie par iMEK).
- Le double traitement ciblé a permis d’obtenir une amélioration de la SSP (rapport de risque [RR] : 0,42 ; P = 0,008) et de la SG (RR : 0,21 ; P
- Mutations non V600 : le TRG au traitement par iBRAF/iMEK, à la monothérapie par iMEK et à la monothérapie par iBRAF était de 28 % (5/18), 40 % (2/5) et 0 % (0/15), respectivement.
- Le double traitement ciblé a permis d’obtenir une amélioration de la SSP et de la SG, comparativement à la monothérapie par iBRAF (RR : 0,28 [P = 0,02] ; et RR : 0,21 [P = 0,014], respectivement).
- Le double traitement ciblé a permis d’obtenir une amélioration de la SSP, comparativement à la monothérapie par iMEK (RR : 0,26 ; P = 0,047 ; résultat non significatif pour la SG).
Protocole de l’étude
- 96 patients atteints d’un mélanome métastatique avec des mutations rares (58 mutations autres que E/K dans BRAF V600, 38 mutations non V600) ont été inclus.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Étude rétrospective.
- Échantillon de petite taille.
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