Un diabète plus sévère pourrait être associé à un pronostic moins favorable dans le cadre du cancer du poumon
- Su CH & al.
- Cancers (Basel)
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients atteints d’un carcinome épidermoïde du poumon (CEP) avec un diabète modéré à sévère pourraient être exposés à un risque plus élevé de mortalité toutes causes confondues que ceux atteints d’un diabète léger.
Pourquoi est-ce important ?
- Dans le monde, le cancer du poumon est la principale cause de décès dû au cancer chez les hommes et la deuxième chez les femmes.
- Il s’agit de l’une des premières analyses de l’effet de la sévérité du diabète sur le pronostic du CEP.
- La prévention de la progression du diabète est cruciale au sein de cette population, car elle favorise le contrôle du diabète et pourrait améliorer la survie dans le cadre du CEP.
Méthodologie
- Une étude de cohorte rétrospective avec appariement selon les scores de propension a été menée à partir de tous les patients inclus dans la base de données du registre du cancer de Taïwan, atteints à la fois d’un CEP et d’un diabète entre 2008 et 2018 (n = 8 613).
- À l’aide de l’indice adapté d’évaluation de la sévérité des complications du diabète (adapted Diabetes Complications Severity Index, aDCSI), les patients ont été classés comme souffrant de diabète léger (aDCSI = 0–1) ou de diabète modéré à sévère (aDCSI supérieur ou égal à 2).
- L’appariement selon les scores de propension était basé sur le sexe, l’âge, le niveau de revenu, le stade du cancer et les comorbidités.
- Financement : Fondation médicale Lo-Hsu, Taïwan ; autres.
Principaux résultats
- Les patients atteints d’un CEP et d’un diabète modéré à sévère présentaient un taux de mortalité toutes causes confondues 17 % plus élevé que ceux présentant un diabète léger (rapport de risque corrigé [RRc] : 1,17 ; P = 0,0005).
Limites
- Il est possible que les résultats obtenus au sein de cette population asiatique ne puissent pas être généralisés aux patients d’autres origines ethniques.
- Aucune information concernant les habitudes alimentaires ou l’indice de masse corporelle (IMC), deux facteurs de risque associés à la survie au diabète, n’était disponible.
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