Un diabète apparaissant à un plus jeune âge est associé à une mortalité par MCV plus élevée

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Les résultats d’une nouvelle étude ont conduit ses auteurs à appeler à une prise en charge « précoce et agressive » des facteurs de risque cardiovasculaire pour les patients atteints d’un diabète de type 2 (DT2) apparaissant à un jeune âge. L’étude, publiée dans la revue Diabetologia, a découvert que plus une personne reçoit un diagnostic de DT2 tôt et plus son risque de mortalité toutes causes confondues est élevé, principalement en raison de la mortalité par maladie cardiovasculaire (MCV).

L’étude a analysé les données de 743 709 Australiens atteints de DT2 qui étaient enregistrés sur le Programme national australien de services pour le diabète (National Diabetes Services Scheme, NDSS) entre 1997 et 2011.

Les auteurs ont découvert qu’un diagnostic de DT2 établi 10 ans plus tôt, soit une durée de diabète plus longue de 10 ans, était associé à un risque de mortalité toutes causes confondues multiplié par 1,2 à 1,3 et à un risque de mortalité par MCV multiplié par environ 1,6.

Selon les auteurs, il est impératif de porter une attention clinique accrue aux individus atteints d’un DT2 d’apparition plus précoce. « Les efforts doivent porter sur l’optimisation en temps opportun des compétences d’autoprise en charge des individus et du traitement médical visant à prévenir ou réduire l’apparition de complications et de comorbidités », ont-ils indiqué. 

Un diagnostic de DT2 établi plus tôt a été associé à une mortalité due au cancer légèrement inférieure, par rapport à un diagnostic intervenant à un âge plus avancé. Selon les auteurs, ce phénomène pourrait être dû au fait que les personnes ont des contacts plus fréquents avec le système de santé après le diagnostic, ce qui pourrait accroître la probabilité qu’un cancer présent, mais non diagnostiqué, soit détecté.