Un dépistage ciblé précoce du cancer du sein chez les personnes présentant un risque familial est associé à un bénéfice de survie
- Evans DG & al.
- Breast Cancer Res Treat
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Grâce au dépistage ciblé des patientes ayant des antécédents familiaux pertinents, leur survie spécifique au cancer du sein à 10 ans est supérieure à celle observée au sein de la population générale.
- Cette approche inclut une mammographie annuelle pour les personnes porteuses de mutations de BRCA1/2 et une imagerie par résonance magnétique (IRM) annuelle à partir de l’âge de 35 ans, ou 5 ans avant l’âge du parent affecté le plus jeune.
Pourquoi est-ce important ?
- Auteurs : la survie était « significativement meilleure que ce à quoi l’on s’attendait d’après les statistiques au niveau de la population, en particulier chez les [patientes de] 40 ans et moins qui ne seraient pas éligibles au dépistage en d’autres circonstances ».
Méthodologie
- Une étude de cohorte rétrospective a été menée à partir de 14 311 femmes examinées dans une clinique de prévention et d’évaluation du risque familial de Manchester, en Angleterre, pendant plus de 30 ans.
- Financement : aucun.
Principaux résultats
- 649 cancers du sein ont été détectés au cours de 129 119 années de suivi (incidence annuelle post-prévalence : 4,55/1 000).
- Le taux de survie spécifique au cancer du sein à 10 ans était de 91,3 % (IC à 95 % : 87,4–94,0 %).
- Ce taux était plus élevé que le taux de survie de 75,9 % (IC à 95 % : 74,9-77,0 %) observé chez l’ensemble des femmes atteintes d’un cancer du sein primitif en Angleterre.
- La survie était meilleure en cas de cancer détecté par dépistage qu’en cas de cancer non détecté par dépistage (P < 0,001).
- Le taux de survie à 10 ans chez les femmes ayant reçu un diagnostic à 40 ans ou moins était de 93,8 % (IC à 95 % : 84,2–97,6 %).
- Une survie à 10 ans moins favorable a été observée chez les patientes atteintes d’un cancer du sein lobulaire, avec 85,9 % (IC à 95 % : 66,7–94,5 %).
- Taux de survie à 20 ans : 91,2 % (IC à 95 % : 77,8–96,6 %) pour les porteuses d’une mutation de BRCA1 et 83,8 % (IC à 95 % : 62,6–93,5 %) pour les porteuses d’une mutation de BRCA2.
Limites
- La méthodologie de l’étude était rétrospective, observationnelle et monocentrique.
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