Un centre clinique aux États-Unis signale un phimosis chez des hommes atteints de la variole du singe

• Envisagez la variole du singe lors de la réalisation d’examens différentiels pour un phimosis chez les hommes non circoncis présentant des lésions au niveau du gland du pénis.
• Assurez-vous d’effectuer un relevé complet des antécédents sexuels et de faire un dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST).

Principaux résultats

• Deux patients de sexe masculin : tous deux non infectés par le VIH, prenant une prophylaxie pré-exposition une fois par jour (fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg-emtricitabine 200 mg).
• Test négatif pour les IST (syphilis, blennorragie ou chlamydia).
• Aucun écoulement pénien ou difficulté à uriner n’a été rapporté.
• Présentation : lésions (blanches, ulcéreuses) initialement traitées par triméthoprime-sulfaméthoxazole (n = 1, possible infection bactérienne suspectée), acyclovir (n = 1, possible infection par le virus herpès simplex).
• Suivi : lésions ulcéreuses blanches de 0,5 à 1 cm sur la partie distale observable du gland sans induration, érythème et incapacité à rétracter le prépuce alors que les patients en étaient capables à la présentation.
• Traitement : 14 jours de técovirimat ; résolution complète, symptômes systémiques, lésions cutanées, œdème du prépuce ; le phimosis non douloureux a persisté.
• Des corticostéroïdes topiques ont été proposés ainsi qu’une consultation urologique pour une éventuelle circoncision.

Méthodologie

• Un rapport de cas a détaillé un phimosis chez 2 patients aux États-Unis de sexe masculin s’étant présentés dans un centre régional bénéficiant des droits pour l’utilisation compassionnelle du técovirimat.
• Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

• Faible nombre de cas.
• Des recherches supplémentaires sont nécessaires.