Tumeurs malignes lymphoïdes : l’ibrutinib est lié à un risque d’infection

  • Varughese T & al.
  • Clin Infect Dis

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Les patients recevant un traitement par ibrutinib pour des tumeurs malignes lymphoïdes pourraient courir un risque accru d’infections graves ; des interventions telles que la surveillance accrue ou la prophylaxie appropriée sont recommandées.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’ibrutinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton, qui est essentielle à la survie ainsi qu’à la prolifération des lymphocytes B.

Conception de l’étude

  • Résumé des infections graves survenues chez 378 patients recevant de l’ibrutinib (en monothérapie ou dans le cadre de schémas d’association) pour le traitement de tumeurs malignes lymphoïdes dans un seul établissement (2012–2016) : 44 % étaient atteints d’une leucémie lymphocytaire chronique, 16 % d’un lymphome à cellules du manteau, 13 % d’un lymphome malin diffus à grandes cellules B et 9 % d’une macroglobulinémie de Waldenström.
  • Financement : Institut national du cancer (National Cancer Institute) au Centre anticancer des Instituts nationaux de la santé (National Institutes of Health), et prix de recherche sur la pathogenèse d’une maladie infectieuse (Investigator in the Pathogenesis of Infectious Disease Award) du Fonds Burroughs Wellcome (Burroughs Wellcome Fund).  

Principaux résultats

  • 11,4 % des patients ont développé des infections graves.
  • 37,2 % des infections graves étaient fongiques, 53,5 % étaient bactériennes et 9,3 % étaient virales.
  • 6,1 % des patients sous ibrutinib ont développé des infections bactériennes graves, et 4,2 % ont développé des infections fongiques invasives (IFI).
  • Les facteurs de risque des IFI comprenaient la réception d’au moins trois schémas de traitement antitumoral préalables ainsi que les corticostéroïdes concomitants.
  • Le lien entre le traitement par ibrutinib et le développement d’infections n’était pas concluant.  

Limites

  • L’incidence des infections pourrait avoir été affectée par la sollicitation de soins par les patients dans d’autres établissements.