Traitement de première intention de la LMA : des données en situation réelle confirment la sécurité d’emploi et l’efficacité de la décitabine
- Bocchia M & al.
- Hematol Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Une analyse combinée de patients en situation réelle atteints d’une leucémie myéloïde aiguë (LMA) suggère qu’un traitement de première intention par décitabine est sûr et efficace chez les patients inéligibles à une chimiothérapie intensive standard.
Pourquoi est-ce important ?
- La décitabine a été autorisée pour le traitement de la LMA chez les patients inéligibles à la chimiothérapie standard. Cependant, des études en situation réelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats dans des populations non sélectionnées.
Protocole de l’étude
- Une analyse combinée a été réalisée afin d’évaluer les résultats obtenus avec un traitement de première intention par décitabine chez 306 patients atteints d’une LMA et ne pouvant pas faire l’objet d’une chimiothérapie standard.
- 54 % des patients étaient âgés de plus de 75 ans.
- 30,4 % des patients présentaient des caractéristiques cytogénétiques défavorables, d’après la classification du Conseil pour la recherche médicale (Medical Research Council, MRC).
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Taux de réponse globale (TRG) de 48,4 %.
- Taux de réponse complète (RC) de 23,2 %.
- Taux de réponse partielle (RP) de 10,5 %.
- Chez les patients présentant un risque cytogénétique intermédiaire–favorable, la SG médiane était de 10,0 mois (IC à 95 % : 7,9–11,9), contre 6,0 mois avec un profil cytogénétique défavorable.
- Les facteurs associés à une augmentation de la mortalité à l’analyse multivariée comprenaient :
- la classification cytogénétique défavorable, comparativement à favorable/intermédiaire : rapport de risque (RR) de 1,58 (IC à 95 % : 1,13–2,21) ;
- l’augmentation de la numération des globules blancs : RR de 1,12 (IC à 95 % : 1,06–1,18).
- 44,4 % des patients ont présenté un événement indésirable infectieux, le plus fréquent étant une pneumonie (41,5 % des cas).
Limites
- Les différences entre les études incluses dans l’analyse combinée ont empêché l’intégration de certaines covariables.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé