Toxicité hépatique des inhibiteurs des tyrosines kinases (TKI) : mécanismes en cause et conséquences pratiques
- Laurence Rous
- Actualités Médicales
A retenir
- Les inhibiteurs des tyrosines kinases (TKI) sont responsables de 5 à 25% des cas d’hépatotoxicité.
- 1 diagramme présente les principaux axes de prévention, dont un suivi biologique hépatique adapté à chaque TKI.
- 1 diagramme présente les principaux axes de prise en charge en fonction de la sévérité de l’atteinte hépatique.
Pourquoi est-ce important ?
- Savoir prévenir et prendre en charge les cas d’hépatotoxicité dus aux TKI va permettre de maintenir le traitement pour le bénéfice du patient.
Principaux résultats
- La pharmacocinétique des TKI, qui sont métabolisés dans le foie, dépend de la molécule, des caractéristiques des patients (p.ex. : âge, consommation d’alcool, comorbidités), et des traitements concomitants.
- La prévention des cas d’hépatotoxicité dus aux TKI repose sur le contrôle des paramètres biologiques hépatiques avant le traitement et au cours du traitement selon un rythme spécifique à chaque TKI.
- L’atteinte hépatique se traduit par l'augmentation simultanée des aminotransférases (AT) et de la bilirubine totale (BT) ; elle survient en moyenne 7 semaines après le début du traitement (étendue : 1 à 72 semaines).
- La prise en charge des cas sévères (AT >3N et BT >2N) passe par l’arrêt du TKI ; sa réintroduction sera réévaluée. Dans les autres cas (AT<3N et/ou BT <2N), le traitement sera poursuivi ou arrêté et réintroduit avec adaptation(s).
Limites
- Pas de description de la méthode utilisée pour réaliser cette synthèse.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé