À retenir
- Une étude rétrospective portant sur des survivants d’un cancer pédiatrique a identifié plusieurs facteurs de risque d’effets endocriniens tardifs, notamment un déficit en hormone de croissance (DHC), une hypothyroïdie infraclinique et un hypogonadisme primaire.
Pourquoi est-ce important ?
- Comme de plus en plus de survivants d’un cancer pédiatrique vivent plus longtemps, le problème des effets tardifs du traitement devient plus important.
Protocole de l’étude
- Une analyse visant à évaluer les facteurs prédictifs des effets endocriniens tardifs chez 69 survivants d’un cancer pédiatrique a été réalisée.
- Les patients avaient été traités au cours de la période 2008–2016.
- L’âge médian au moment du diagnostic était de 4,3 ans (intervalle : 0–15,6).
- 68 % avaient été traités pour des hémopathies malignes.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- 81,1 % des patients ont présenté des effets endocriniens tardifs.
- Facteurs indépendamment associés au DHC à l’analyse multivariée :
- tumeur cérébrale primitive : rapport de cotes (RC) de 15,700 (IC à 95 % : 2,970–83,100 ; P = 0,011) ;
- traitement par cyclophosphamide à dose élevée : RC de 7,990 (IC à 95 % : 1,500–42,600 ; P = 0,015).
- Une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH ; n = 9) et une maladie du greffon contre l’hôte chronique (MGHc ; n = 7) étaient significativement associées à une hypothyroïdie primaire et infraclinique (P
- Facteurs de risque indépendants d’hypogonadisme primaire à l’analyse multivariée :
- irradiation gonadique : RC de 8,700 (IC à 95 % : 1,550–48,900 ; P = 0,014) ;
- busulfan : RC de 29,100 (IC à 95 % : 2,360–360,000 ; P = 0,009).
Limites
- Données rétrospectives.
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