Surveillance des patientes quant aux facteurs de risque d’AVC spécifiques aux femmes

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Les auteurs d’une nouvelle étude ont indiqué que certaines patientes doivent être surveillées attentivement quant à la présence de facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) spécifiques au genre.

Les auteurs ont mené une méta-analyse des dernières recherches sur les facteurs de risque d’AVC spécifiques aux femmes et ont identifié plusieurs facteurs qui élèvent le risque d’AVC exclusivement chez les femmes. Parmi ces facteurs figurent une ménarche ou une ménopause précoce, de faibles taux de déhydroépiandrostérone (DHEAS) et la prise d’œstrogènes oraux ou de contraceptifs oraux combinés. Les complications de la grossesse, l’hypertension spécifiquement induite par la grossesse, le diabète gestationnel et la pré-éclampsie sont également associés à une hausse du risque d’AVC à long terme.

Les auteurs soulignent l’importance de prendre en compte ces facteurs chez les patientes. « Ces femmes doivent être surveillées attentivement et elles doivent savoir qu’elles courent un risque plus élevé. Il faut également qu’elles soient motivées à adopter des comportements correspondant au mode de vie le plus sain possible afin de réduire le risque d’hypertension et d’AVC ultérieur », a indiqué l’auteur Kathryn Rexrode.

Les chercheurs ont également effectué une recherche dans la littérature pour identifier les études sur les facteurs de risque d’AVC propres aux personnes transgenres, mais ils ont rapporté que les données sur les effets d’un traitement médical par œstrogènes, anti-androgènes ou une association des deux sont insuffisantes.

Les résultats sont présentés dans la revue Stroke dans le cadre d’un numéro spécial consacré à la santé des femmes.