Surveillance des implants mammaires : où en est-on ?

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Les implants mammaires « macrotexturés » et ceux recouverts de polyuréthane sont interdits en France depuis 2019 en raison d’un risque accru de développer un lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC-AIM). Depuis, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) analyse systématiquement le type de surface des implants dès leur notification de commercialisation sur le marché français, afin de vérifier qu’aucun nouvel implant commercialisé ne présente une texture similaire à ceux interdits.

Au 17 janvier 2023, 103 cas de LAGC associés au port d’implants mammaires avaient été enregistrés depuis 2011. D’après les données disponibles, il ne ressort pas d’éléments indiquant un sur-risque d’apparition de LACG-AIM pour les implants actuellement mis sur le marché en France.

L’ANSM souhaite rappeler que :

  • Un suivi médical annuel est nécessaire pour les femmes porteuses d’implants mammaires ;
  • Environ 30% des ruptures d’implant déclarées entre 2014 et 2020 ont été signalées dans les cinq premières années d’implantation ;
  • Le risque d’effets indésirables augmente avec la durée de port des implants ;
  • La question du remplacement des prothèses doit se poser à partir de la dixième année après l’implantation ;
  • Des fiches d’informations sont disponibles pour les femmes envisageant la pose d’implants mammaires pour une prise de décision éclairée ;
  • Tout incident ou risque d’incident grave suspecté d’être dû à l’utilisation d’un dispositif médical doit être déclaré sur www.signalement-sante.gouv.fr ou par e-mail : materiovigilance@ansm.sante.fr.