Sondes de néphrostomie : complications mineures et résolution des problèmes au service des urgences

  • Yoo MJ & al.
  • Am J Emerg Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La plupart des obstructions au niveau des sondes de néphrostomie peuvent être soulagées au chevet du patient.
  • Envisagez un bilan infectieux chez les patients symptomatiques atteints d’un cancer.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des complications liées à la mise en place d’une sonde de néphrostomie peuvent survenir chez 4,7 % des patients au maximum et des complications chroniques chez 45,0 % des patients au maximum.

Méthodologie

  • Une revue narrative a été réalisée à partir de 33 articles.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • Déterminez le respect des instructions de soins de la part du patient.
  • Complications fréquentes et moyens d’y remédier :
    • Rougeur ou douleur : changements fréquents des pansements ; antibiotiques topiques ; envisagez un bilan infectieux.
    • Fuite : remplacez la poche ; éliminez les poils.
    • Diminution du volume urinaire : vérifiez l’absence de plis et de précipités ; vérifiez la posture et l’hydratation du patient.
    • Formation de croûtes : aucun traitement nécessaire.
  • Obstructions :
    • La plupart des obstructions de cathéter peuvent être résolues par une irrigation douce avec du sérum physiologique ou de l’eau stérile.
    • Consultez de toute urgence un spécialiste en radiologie interventionnelle ou en urologie en cas d’anurie, d’immunodépression ou d’insuffisance rénale aiguë.
    • L’échographie peut révéler un abcès ou un hématome.
  • Déplacement du cathéter : tomodensitométrie (TDM) de l’abdomen/du bassin avec un produit de contraste intraveineux.
  • Complications infectieuses : 
    • la bactériurie asymptomatique est fréquente et ne nécessite pas d’intervention.
    • Délai médian avant la survenue d’infections après la procédure : 42 jours.
    • Définissez un seuil faible pour la réalisation de bilans infectieux chez les patients atteints d’un cancer.
    • En cas de symptômes infectieux, prévoyez le même traitement que pour une cystite compliquée ou une pyélonéphrite compliquée.
    • Prévoyez un traitement pour les infections à Pseudomonas ou à Staphylococcus aureus résistant à la méticilline si un sepsis est suspecté.
    • Obtenez une TDM et consultez rapidement un spécialiste.
  • Complications hémorragiques :
    • Envisagez la possibilité d’une lésion vasculaire peropératoire et d’un hématome.
    • Obtenez une angiographie par TDM.
    • Corrigez toute coagulopathie.
  • Les lésions pleurales sont rares mais sont prises en charge de la même manière que les autres lésions pleurales.