Soins palliatifs pour les patients cancéreux : ce que les médecins urgentistes doivent savoir
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les opioïdes intraveineux sont essentiels pour les patients atteints d’un cancer qui présentent une douleur sévère en fin de vie (FdV).
Pourquoi est-ce important ?
- Jusqu’à un tiers des patients atteints d’un cancer se présentent au service des urgences avec des symptômes devant être pris en charge de façon très urgente au cours de leurs deux dernières semaines de vie.
Description
- Il s’agit d’une revue narrative mettant l’accent sur la prise en charge de la dyspnée et de la douleur cancéreuse liées à la FdV.
Informations clés
- Documents clés :
- les directives anticipées ;
- les ordres de « ne pas réanimer » et de « ne pas intuber » ; et
- les ordres médicaux portatifs pour le maintien en vie (Portable Medical Orders to Life-Sustaining Treatment, POLST).
- Les médecins urgentistes négligent souvent les POLST.
- Lors de la description des alternatives à une réanimation complète, penser à utiliser des expressions comme « avoir une mort naturelle » ou « s’en aller paisiblement ».
- Lorsque la mort est imminente :
- déplacez les patients dans une chambre privée ;
- arrêtez les moniteurs.
- Pour une dyspnée en FdV, les opioïdes demeurent le traitement de référence.
- Les données probantes ne soutiennent pas le recours systématique à une supplémentation en oxygène ou le recours aux benzodiazépines ou à une ventilation à pression positive non invasive (VPPNI).
- La VPPNI pourrait causer des souffrances.
- Pour la prise en charge de la douleur cancéreuse nociceptive sévère, utilisez la voie intraveineuse.
- Les opioïdes constituent le traitement de première intention.
- Pour traiter la douleur soudaine, commencez par 10 à 15 % de la dose équivalente de morphine orale par 24 heures et augmentez progressivement la dose.
- Sinon, augmentez la dose initiale de 50 à 100 %.
- Si vous passez à un autre type d’opioïde, réduisez la dose de 25 à 50 %.
- La titration du fentanyl est rapide et peu susceptible de provoquer une hypotension.
- Un traitement approprié par opioïdes n’accélère pas la survenue du décès en FdV.
- Pour traiter le « râle de la mort », aucune intervention n’est supérieure à un placebo.
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