À retenir
- L’ajout de pracinostat à un agent hypométhylant (AHM) n’a pas permis d’améliorer les résultats chez les patients atteints de syndromes myélodysplasiques (SMD) qui n’avaient pas répondu à un traitement antérieur par AHM en monothérapie.
Pourquoi est-ce important ?
- Seuls 30–40 % des patients répondent aux AHM.
Protocole de l’étude
- Une étude de phase II a été menée afin d’évaluer l’ajout de pracinostat à un AHM, chez des patients atteints d’un SMD qui n’avaient pas répondu à un traitement antérieur par AHM en monothérapie.
- Les patients ont été répartis dans deux groupes :
- groupe 1 (n = 39) : les patients ayant présenté un échec primaire/secondaire sous AHM ;
- groupe 2 (n = 6) : les patients ayant obtenu une maladie stable, mais n’ayant pas obtenu de réponse sous traitement antérieur par AHM en monothérapie.
- Âge médian des patients : 74 ans (intervalle : 53–86).
- Financement : MEI Pharma.
Principaux résultats
- Sur l’ensemble des patients :
- 2 % ont obtenu une rémission complète (RC).
- 16 % ont obtenu une RC dans la moelle osseuse.
- 40 % ont obtenu une maladie stable.
- SG médiane :
- groupe 1 : 5,7 mois (IC à 95 % : 3,2–8,8) ;
- groupe 2 : 5,6 mois (IC à 95 % : 0,6–non disponible).
- Les événements indésirables de grade 3 ou supérieur les plus fréquents comprenaient la thrombopénie (33 %), la neutropénie (31 %), l’anémie (29 %) et la neutropénie fébrile (27 %).
- 27 % des patients ont arrêté le traitement à l’étude après une durée médiane de 1 mois (intervalle : 1–6).
Limites
- La valeur des résultats est limitée par une exposition insuffisante au médicament à l’étude.
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